be my new girl — reva

Il est 16h, Kale a normalement terminé son service de sauveteur et il a exactement 4h devant lui avant de prendre son service en tant que strip-teaseur. Les journées se font de plus en plus chaudes et si l’hawaïen aime la chaleur, il transpire énormément et il est obligé de prendre plusieurs douches par jour. Heureusement pour lui, le poste de secours dispose de tout le confort nécessaire pour s’alimenter et se rafraichir. Ce n’est pas le luxe mais cela suffi amplement au sauveteur qui n’est pas difficile à combler. Un pommeau de douche et une serviette lui suffisent. Kale n’est pas le genre d’homme qui prend soin de lui, une douche, un coup de déodorant et il a terminé sa toilette. Cependant, le trentenaire apprécie rester des heures sous la douche pour le plus grand malheur de son colocataire qui se retrouve souvent sans eau chaude. C’est pourquoi il préfère prendre sa douche au poste de secours, là au moins, personne ne l’embête s’il veut rester plusieurs minutes sous la douche après son service. Lorsqu’il arrive au repère des sauveteurs, personne n’est là, il faut dire que la saison touristique a commencée et que tout le monde est bien occupé sur la plage. Il en profite pour se pavaner et filer sous la douche. Il prend son temps, noue une serviette autour de la taille et se dirige vers le frigo pour aller se charger un rafraichissement. C’est alors qu’il tombe nez à nez avec Reva, l’infirmière. Elle semble venir récupérer son sac et assez gênée de croiser Kale dans cette tenue. Lui, ça ne lui fait ni chaud, ni froid, il adore se pavaner à moitié nu et il n’a vraiment aucun problème à dévoiler ses atouts. « T’as fini ton service ? » lui lance-t-il en prenant une gorgée dans la bouteille d’eau. « Ça te dirait qu’on aille boire un verre ? » demanda Kale. Voilà plusieurs jours qu’il tâtait le terrain pour savoir si Reva pouvait être réceptrice à ses avances. Il faut dire que la jeune femme était très séduisante, exactement le type de l’hawaïen. Le sauveteur aime parfois se lancer des défis à lui même et tenter de séduire les femmes qui ne semble pas intéressées par lui au premier abord. Avec Reva, il ne savait pas trop quoi penser. La jeune femme semblait réceptive à son attention mais il n’arrivait pas à savoir si elle voulait aller plus loin.

Deux jours par semaine, Reva donnait de son temps en travaillant à la plage en tant qu’infirmière. Elle ne faisait pas ça en tant que bénévole comme autrefois parce qu’elle n’en avait pas les moyens, mais elle appréciait de changer de décor. De plus, cela lui donnait des horaires de journées qui lui permettait d’aller chercher son fils à une heure descente et à pouvoir s’occuper de lui. Reva pris donc son sac afin de faire quelques courses avant de rentrer à la maison. Elle voulait en profiter pour prendre de l’avance sur sa soirée ce qui n’avait rien de palpitant, mais c’était sa vie de mère célibataire. Soudain, Kale apparut devant elle très légèrement vêtu. La jeune femme apparaissait très gênée par la situation. Il fallait dire qu’elle n’en avait pas l’habitude. En Inde, les hommes ne se baladent pas avec une simple serviette autour des hanches. Elle ne savait donc pas vraiment où regarder. Il était vrai que Kale était un bel homme, un très bel homme, mais cela ne rendait pas la situation moins gênante. Elle ne se sentait pas autorisée à se rincer l’œil comme les autres femmes le faisaient. En effet, elle avait bien remarqué la façon dont Kale se pavanait souvent et dont les femmes le regardaient. Malheureusement pour lui elle était différente des autres. Reva resta surprise face à sa proposition. Il avait une telle confiance en lui que ça en était déconcertant. Il y a encore quelques temps elle aurait dit non, mais aujourd’hui elle était curieuse. Elle voulait savoir ce qui se cachait derrière cette proposition et cette belle gueule. Elle imaginait qu’il n’était pas qu’un beau coquillage vide. Elle regarda sa montre et se rendit compte qu’elle avait du temps avant de devoir aller chercher son fils chez la nourrice. Elle décida de le prendre aux mots en répondant : « Pourquoi pas. Enfin, si tu ne sors pas dans cette tenue. » Il semblait surpris par sa réponse comme s’il s’attendait à ce qu’elle refuse. Il fallait dire que Reva n’imaginait pas terminer dans son lit comme les autres femmes. Elle avait plus de retenu que ça. De plus, elle était une mère célibataire et cela impliquait beaucoup de choses. Elle était peut-être étrangère dans ce pays, mais elle n’était pas naïve. Elle connait les intentions des hommes même si elle n’est pas encore sûre de ce qu’il veut de sa part.

Kale comptait bien mettre le grappin sur Reva. Le jeune homme était fortement attiré par l’exotisme de la jeune femme. D’autant plus qu’elle paraissait un peu timide, une chose qui le faisait encore plus craquer. Si parfois il lui arrivait de prendre la première femme qui voulait de lui, le challenge n’était présent pour Kale que lorsqu’on lui résistait. « Pourquoi pas. Enfin, si tu ne sors pas dans cette tenue. » lui répondit la jeune femme. Une réponse qui fit terriblement plaisir au sauveteur, il se voyait déjà en mode dragueur à la terrasse du bar de la plage. « Quoi, je ne te plais pas comme ça ? » dit-il en ouvrant les bras. Il jouait sur le fait que l’indienne semblait mal à l’aise de le voir comme ça. Il ne pouvait s’empêcher de la taquiner gentiment, ce qui faisait partie de sa technique de drague. Il retourna vers les cabines de douches pour enfiler un short et un tee-shirt. Il ne préféra pas s’habiller devant la jeune femme, il voulait garder un peu de distance afin de ne pas la mettre totalement dans l’embarras et ne pas lui dévoiler ses plus beaux atouts : ses fesses. « Ça te convient mieux ? » lança le strip-teaseur en faisant un tour sur lui même comme s’il portait une tenue d’exception. Il attrapa son sac et referma la porte du poste de secours derrière lui étant donné qu’il n’y avait plus personne. Il emmena Reva jusqu’au bar de la plage où il connaissait très bien le patron. Il lui salua d’un signe de main avant de se diriger vers la table avec vue sur la mer. Un endroit magnifique qui ne faisait qu’alimenter son numéro de dragueur. « Tu bois quoi ? » demanda Kale lorsque le serveur arriva. Il commanda les deux boissons puis l’employé s’en alla en direction du comptoir. « Alors Reva, qu’est que tu penses de notre magnifique pays qu’est l’Amérique ? » la questionna-t-il. La jeune femme se faisait plutôt discrète au poste de secours et ils n’avaient échangé que quelques paroles de politesse. Il savait juste qu’elle était indienne et … terriblement sexy.

Apparemment, Kale s’amusait à la mettre mal à l’aise. Elle pouvait voir qu’il prenait vraiment du plaisir à l’embêter sur ce point parce qu’il savait qu’elle n’avait pas l’habitude de ce genre de démonstration en public. La jeune femme le regardait avec un air suspicieux. Elle n’arrivait pas à savoir s’il essayait de la taquiner ou s’il était réellement sérieux dans sa tentative de la séduire. Parce que si c’était le cas, le pauvre essayait beaucoup trop pour son propre bien. Effectivement, avec Reva la technique du dragueur marche beaucoup moins que celle de la franchise. Lorsqu’il revint quelques minutes plus tard, habillé, il lui demanda si c’était mieux pour elle, ce à quoi elle répondit : « Beaucoup mieux ! » Avec un sourire en coin. Certes, Kale avait un corps de rêve. Réellement, elle n’avait rien à redire sur sa carrure cependant, elle préférait une dose de mystère. En effet, ce qu’elle préférait particulièrement c’est découvrir le corps de l’homme par elle-même, mais elle garderait ce détails pour elle au risque d’encourager Kale. Reva accompagna ensuite Kale au bar de la plage. C’était sûrement son QG puisque tout le monde le connaissait. Au risque de paraître ennuyeuse, Reva s’apprêtait à commander un cocktail sans alcool après tout elle allait ensuite chercher son fils. Cependant, il ne lui laissa pas la chance de parler puisqu’il commanda pour elle. Reva n’était pas à l’aise avec cette pratique. Ceci lui rappelait son mari qui décidait de tout pour elle comme si elle n’avait pas son mot à dire. Néanmoins, Reva savait que ce n’était pas le même homme et que Kale ne pensait pas à mal. Elle chassa cette idée de son esprit pour ne pas gâcher le moment. « Tu sais que tu n’arriveras à rien en me faisant boire j’espère ? » Lui fit remarquer la jeune femme. Elle allait être beaucoup plus difficile à convaincre que les autres femmes. Puis elle trouvait cela amusant de le faire mariner de la sorte. « Je trouve que c’est un pays très accueillant, jusqu’ici je m’y plais beaucoup. » Lui répondit Reva avant de se rendre compte qu’il risquait de prendre ce compliment pour lui. C’est vrai que Kale était très accueillant, peut-être même trop, mais c’était agréable. Elle n’avait eu que deux hommes dans sa vie et elle débutait beaucoup en tant que mère célibataire fraîchement séparée. Bien sûr elle n’en parlerait pas au risque de le voir partir en courant. Étrangement les hommes partent rapidement en apprenant qu’elle a un petit garçon. Mais aujourd’hui, pour ce moment, elle n’est que Reva l’infirmière. « Et toi que fais-tu dans la vie mise à part te promener à moitié nu à peu près partout et faire craquer toutes les petites nouvelles impressionnables ? » Lui demanda la jeune homme avant de se mordre la lèvre inférieure. Il n’était pas le seul capable de taquiner. Elle décidait de le prendre à son propre jeu.

« Beaucoup mieux ! » lâcha la jeune femme lorsqu’elle l’aperçut en tenue descente. Kale lui sourit, si ça pouvait lui faire plaisir de le voir habiller, toutefois le jeune homme ne se sentait pas à sa plus grande aise. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il serait allé au bar de la plage sans tee-shirt. Toutefois, il avait remarqué que Reva était une jeune femme distinguée et il voulait mettre toutes les chances de son côté s’il voulait réussir à la séduire. « Tu sais que tu n’arriveras à rien en me faisant boire j’espère ? » lui fit-elle remarquer. Il haussa les épaules, ce n’était pas son genre, bon d’accord, parfois ça l’était aux alentours de minuit mais certainement pas en plein après midi. « Je t’ai commandé la spécialité du bar, le Montrey Beach, inventé par mes soins. Et comme je sais que tu prends la route après, il est très peu alcoolisé » dit-il en se voulant rassurant. Ceci dit il avait vraiment pris en compte ce facteur. Depuis que l’un de ses amis était décédé après avoir pris le volant en ayant bu, il était beaucoup plus prévenant pour lui et pour les autres avec ce genre de chose. « Je trouve que c’est un pays très accueillant, jusqu’ici je m’y plais beaucoup. » répondit-elle. L’hawaïen opina du chef pour confirmer ses dires. Même s’il lui arrivait parfois de regretter son île natale, cela restait les Etats-Unis. « Alors tu vas rester un petit moment avec nous ? » fit remarquer le sauveteur en mer. « C’est agréable d’avoir une infirmière au poste » finit-il par dire. Si on aurait pu croire qu’il parlait de fantasme, bien que ce dernier se soit déjà réalisé il ya longtemps, Kale disait vrai. Avec Reva il pouvait plus se concentrer sur la mer plutôt que de s’occuper des petits bobos. . « Et toi que fais-tu dans la vie mise à part te promener à moitié nu à peu près partout et faire craquer toutes les petites nouvelles impressionnables ? » lança-t-elle comme pour le confronter. Le célibataire pris son air surpris. Il espérait que ça marcherait même s’il se rendait compte que Reva n’était pas dupe. « Quoi, moi ?! » dit-il le sourire aux lèvres. « Ce n’est absolument pas mon genre ! » reprit-il en tentant de lui faire comprendre qu’elle faisait fausse route sur lui. Cependant, c’était assez difficile, Kale est le genre d’homme que l’on reconnaît à des milliers de kilomètres, le gars qui drague tout ce qui bouge. « Sinon tu as assez raison, je me trimballe à moitié nu la plupart de mon temps parce que je bosse à mi-temps en tant que strip-teaseur au Mayan » avoua-t-il. Il avait légèrement peur de faire fuir la jeune femme en lui avouant son métier mais après tout il ne s’en est jamais caché et ce n’est pas pour une femme qu’il cacherait sa véritable nature. « D’ailleurs, si tu veux passer un soir, n’hésite pas » dit-il avec ses beaux yeux bleus et sa voix de charmeur. Cependant, il doutait de la voir débarquer un soir à son club, après quelques minutes de discussion, il sait que ce n’est pas le genre de fille à fréquenter les clubs de strip-tease.

Reva eut l’agréable surprise de découvrir que Kale n’avait pas dans l’idée de la soûler, qu’il prenait même soin d’éviter cela. Il n’abusait pas de la situation bien au contraire. Elle commençait à se dire qu’elle avait bien fait d’accepter sa proposition. « Merci, j’apprécie. » Lui répondit la jeune femme avec un sourire en coin. Elle disait vrai, elle appréciait réellement qu’il fasse attention à ce qu’elle ne boive pas beaucoup avant de prendre le volant. Il n’était pas irresponsable et elle n’était pas surprise. Elle savait qu’il faisait le malin, mais que c’était une bonne personne. Elle ne pouvait pas l’expliquer, mais elle le sentait. Apparemment Kale avait très envie qu’elle reste dans le coin travailler à ses côtés. Par chance pour lui elle n’avait pas compris le double sens de sa phrase quant à l’infirmière qu’elle était. Il faut dire que certaines subtilités ou expressions lui échappent encore. « Si mon contrat est renouvelé je ne vois pas de raison de partir. Je dois avouer que ça me change beaucoup et c’est sympa. » Lui expliqua Reva. Elle ne le disait pas, mais il contribuait à la bonne ambiance de son travail. Même si elle le taquinait et réciproquement, il était agréable. Tout ceci l’aidait à s’intégrer et lui donnait la motivation de travailler. Reva ne pu s’empêcher de rire lorsqu’il fit mine d’être surpris et outré par ce qu’elle venait de dire. Il essayait de lui faire croire qu’il n’était pas un homme séducteur. Elle avait l’impression qu’il se fichait vraiment d’elle, mais cela la faisait rire. Elle pensait qu’il l’a sous-estimait beaucoup et elle allait devoir lui remettre les idées en place. « Oh arrête ! Ce n’est pas parce que je viens d’un pays plus conservateur que je suis naïve ! » Lui fit remarquer la jeune femme avec son léger accent. En effet, l’Inde a beau être conservateur en apparence, il se passe beaucoup de choses cachées. Elle est bien au courant de comment ça se passe. Mais, elle respectait son mode de vie. Elle n’avait pas à émettre un quelconque avis. Puis, Reva resta très surprise face à sa révélation. Elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’il lui avoue qu’il se déshabillait le soir pour de l’argent. Elle n’en avait vraiment pas l’habitude, mais elle ne le jugeait pas. Après tout c’est un pays libre. Néanmoins, elle n’était pas très à l’aise avec tout ça. Lorsqu’il lui proposa de passer un soir elle se mit doucement à rougir. Elle essayait de le cacher, mais c’était flagrant. Elle se contenta de boire son verre qui venait d’arriver afin de gagner quelques instants. « C’est une très ‘gentille’ proposition, mais le soir je suis généralement occupée. En effet, je m’occupe de mon fils. » Lui répondit Reva. Elle préférait que ça soit dit quitte à plomber l’ambiance. Elle n’avait pas honte d’être une mère célibataire. De plus ce n’était pas comme si elle cherchait un père pour son fils, son fils avait déjà un père. « Tu as le droit de partir en courant maintenant .. » Rajouta la jeune femme. Elle était sérieuse dans ses paroles, elle s’attendait à ce qu’il s’en aille et elle ne lui en voudrait pas. Elle connait les hommes et ce que cela peut engendrer. Kale semble détester les complications et ça en était une grosse.

. « Merci, j’apprécie. » dit Reva lorsqu’il lui fit remarquer qu’il ne voulait pas la soûler. D’ailleurs il n’avait pas vraiment besoin de ça, il comptait sur son charme légendaire pour la séduire. De plus, la victoire aurait un meilleur goût s’il réussissait à la mettre dans son lit sobre. « Si mon contrat est renouvelé je ne vois pas de raison de partir. Je dois avouer que ça me change beaucoup et c’est sympa. » voilà qui ravit l’hawaïen, la jeune indienne était une excellente collègue, du genre qui ne s’impose pas trop et qui fait son boulot, exactement le genre de personne qu’il appréciait au boulot. Plus encore, cela lui permettait de la séduire sur la longueur et de ne pas avoir à se dépêcher pour remplir son objectif. Oui car il n’avait qu’une idée en tête, passer la nuit avec elle. « Oh arrête ! Ce n’est pas parce que je viens d’un pays plus conservateur que je suis naïve ! » fit-elle remarquer en montrant son petit caractère. Une phrase qui plut à Kale et qui le surpris. Il aimait être surpris par une femme, c’est souvent dans ce genre de moment qu’il les voit plus comme un être humain intéressant que comme une simple proie. « Ce n’est pas un crime d’aimer les femmes » lâcha Kale en se voulant être le fervent défenseur des femmes alors que c’était tout le contraire. Il n’avait pas vraiment d’estime pour elles, il les prend, les jettes comme de simples mouchoirs sans même s’excuser. Tout simplement parce qu’il ne veut pas s’attacher mais juste s’amuser. « C’est une très ‘gentille’ proposition, mais le soir je suis généralement occupée. En effet, je m’occupe de mon fils. » avoua Reva. Une révélation qui fit l’effet d’une bombe mais Kale ne montra rien. Il sait que les femmes avec enfants recherchent souvent plus qu’un simple coup d’un soir, elles sont plus responsables et elles se jettent moins facilement dans « la gueule du loup ». Ce n’est pas tant leur enfant qui le dérange, mariées, avec enfants, mère célibataire, pour lui c’est la même chose puisque de toute façon il ne passe souvent qu’une seule nuit avec. Cela ajoutait un défi supplémentaire et motivait le sauveteur en mer. « Tu as le droit de partir en courant maintenant .. » finit par dire Reva. « Quoi tu rigoles ?! J’adore les gosses » dit Kale l’air enjoué. C’était vrai, il aimait beaucoup la compagnie des enfants, sûrement parce que ça lui rappelait son petit frère et sa petite sœur. Cependant il n’aimait pas vraiment les responsabilités que cela impliquait. Tellement que si aujourd’hui l’une de ses conquêtes lui disait qu’elle était enceinte, il lui dirait d’avorter. « Je m’occupe des cours de premiers secours pour les enfants l’après midi sur la plage » se justifia le sauveteur. « Tu n’as qu’à amener ton petit un après midi si ça lui dit et comme tu es de la maison, ce sera offert bien évidemment » dit-il en agrémentant le tout d’un clin d’œil. Séduire la jeune femme en se servant de son fils pouvait être un atout pensa Kale. « C’est bon, j’ai réussi le test ? » demanda Kale à la jeune femme suite à sa réflexion sur le fait qu’il pouvait partir en courant.

Reva se mit à rire lorsque Kale lui confia que ce n’était pas un crime d’aimer les femmes. Il était vraiment craquant en disant ça. Il les aimait peut-être même trop. Elle se demandait d’où cet amour venait. Elle pensait qu’il avait sûrement eu une déception amoureuse ou une perte étant enfant pour expliquer ce besoin de combler un vide de façon temporaire. Cependant, elle n’allait pas commencer à le psychanalyser. « En même temps, tu aurais tort de te priver. Tu es jeune, séduisant et sans attache. » Lui confia Reva. Elle pensait ce qu’elle disait. Il était célibataire alors il ne faisait de mal à personne. Elle espérait cependant, qu’il ne fasse pas de fausses promesses à des femmes pour les emmener dans son lit. Elle avait le pressentiment qu’il était plutôt franc et c’était une bonne chose. Reva était persuadée qu’elle allait mettre mal à l’aise Kale en lui révélant qu’elle était mère célibataire. Elle ne portait pas de jugement à proprement parler sur lui, mais sur les hommes qu’elle avait pu rencontrer dans différents cadres. Elle avait eu quelques déceptions en se rendant compte qu’ils étaient terrifiés à l’idée qu’une femme soit mère. Elle ne partageait pas leur peur puisqu’elle n’avait pas d’arrière-pensée. Kale cachait bien sa gêne, il était un véritable gentleman quand il le voulait réellement et il gagnait des points. « Je n’en doute pas, mais ce n’est pas quelque chose qui plait beaucoup aux hommes. C’est étrange comme ils partent en courant dès que je prononce le nom de mon fils, c’est comme s’ils pensaient que je cherchais un mari ou un père, c’est n’importe quoi ! » Lui confia Reva avant de se mettre à rire. Elle riait de bon cœur parce qu’elle se moquait des hommes. Elle les trouvait assez étrange de partir sur une idée reçue sans qu’elle n’ait eu son mot à dire. Peut-être que les mères célibataires américaines cherchent à tout prix quelqu’un, mais ce n’était pas son cas. Elle essayait aussi subtilement de rassurer Kale. Elle n’attendait rien de sa part il pouvait souffler. En tout cas, elle appréciait beaucoup sa proposition de ramener son garçon pour qu’il prenne un cours des premiers secours. Elle trouvait cela très gentil de sa part parce qu’il n’y était pas obligé. Bien sûr elle se doutait qu’il voulait faire bonne impression, mais quelque chose lui disait qu’il aimait réellement les enfants. D’ailleurs, il ne s’en cacha pas en lui demandant s’il avait réussi le test. « 10/10 ! » Lui répondit la jeune femme avec un sourire en coin. Elle le trouvait encore plus séduisant maintenant qu’il montrait une nouvelle facette de sa personnalité.

Tel un véritable prédateur, Kale offrait à Reva ce qu’elle désirait. C’était sa façon de procéder pour séduire les femmes, il commençait à les connaître à comprendre leurs désirs après plus de 20 ans de séduction. Peu à peu, l’hawaïen sentait l’indienne sous son charme. Il ne voulait pas passer pour l’homme parfait parce qu’il savait que les femmes se méfient en général beaucoup trop d’eux. Il gardait sa personnalité et tentait de répondre à ses attentes et cela semblait faire son effet auprès de Reva. « En même temps, tu aurais tort de te priver. Tu es jeune, séduisant et sans attache. » dit la jeune femme. Une réponse qui plaisait au sauveteur en mer bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer, petit à petit la jeune femme se dévoile et Kale apprécie. Il voit là une perche qu’elle lui tend et il sait maintenant qu’elle n’est pas insensible à son charme. Une aubaine pour le strip-teaseur qui comprend qu’il est en bonne voie pour conquérir la mère célibataire. « Je n’en doute pas, mais ce n’est pas quelque chose qui plait beaucoup aux hommes. C’est étrange comme ils partent en courant dès que je prononce le nom de mon fils, c’est comme s’ils pensaient que je cherchais un mari ou un père, c’est n’importe quoi ! » se confie-t-elle. Kale acquiesce à ses dires même s’il comprend tous ces hommes qui ne veulent pas du « package » femme plus enfant car il en fait partie. Tout du moins si un jour il voulait avoir une relation sérieuse il ne choisirait pas une mère célibataire, bien trop de contraintes. Cependant il était soulagé parce qu’à presque 36 ans, il ne ressentait toujours pas le besoin ni l’envie de se poser il aimait beaucoup trop sa vie de vagabond. « Je suis complètement d’accord avec toi ! » dit Kale en levant les mains en guise d’innocence pour lui faire croire qu’il n’était pas comme ça. Bien sûr que si, il était même pire. . « 10/10 ! » finit-elle par dire avec ce petit sourire timide. L’hawaïen lui rendit la pareille avec son sourire de charmeur, celui qui, il le sait, fait fondre la plupart des filles. « Alors comme ça je suis séduisant ? » reprit-il en faisant référence à sa réflexion de tout à l’heure. Il espère la mettre un peu mal à l’aise en la confrontant à sa confession. Et puis son ego adore ça, être flatté, savoir qu’il plait aux femmes. « On pourrait manger un morceau ensemble un de ces soirs ? » se lança-t-il à lui demander. « J’amènerai des pizzas, comme ça, tu n’auras pas besoin de prendre une baby sitter si tu veux » proposa-t-il à Reva. Le rencard, c’était la deuxième étape de son circuit de séduction.

La jeune femme n’était pas dupe elle savait bien qu’il essayait de se montrer sous son meilleur jour. Il n’allait quand même pas lui dire qu’il était allergique à l’engagement et que les femmes au fond lui font peur. Reva s’en fichait finalement puisqu’elle ne cherchait absolument pas à s’engager avec qui que ce soit. Elle venait de retrouver sa liberté, d’arriver dans un nouveau pays après des années de mauvais traitements. Il était ridicule pour elle de chercher une relation sérieuse. De plus, ce n’était pas comme si Kale avait tout du partenaire idéal au contraire. Il aurait été le dernier homme avec lequel elle imaginerait se poser dans une relation sérieuse. Apparemment, Kale avait bien retenu que la jeune femme le trouvait séduisant, il semblait très satisfait puisqu’il se mettait à sourire. Reva ne pu s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure prise en flagrant délit. « Ça va tu n’es pas désagréable à regarder ! » Lui lança la jeune femme avec son petit accent avant de laisser échapper un léger rire. Il le savait bien qu’il était séduisant, mais elle sentait qu’il aimait qu’on flatte son ego. Les hommes ! Pensa-t-elle. Kale continua son petit jeu en voulant la séduire et pour cela il s’attaquait à son fils. Il pensait sûrement qu’en attirant son fils sa maman filerait tout droit dans son lit. Reva ne savait pas si elle devait être flattée par l’attention ou vexée qu’il l’a pense aussi naïve. Cependant, elle décidait aussi de jouer le jeu. De toute façon, ce n’était pas désagréable de se faire désirer et courtiser. Puis Kale lui fit une proposition très surprenante. Il voulait manger un morceau chez elle comme ça elle n’aurait pas besoin d’embaucher de babysitter. Elle était très surprise parce qu’elle ne savait pas s’il comprenait ce que ça impliquait. Elle ne ferait jamais rien sous le même toit que son fils c’était une règle. Au moins, elle n’aurait pas peur qu’il tente de brûler certaines étapes. « Tu es sûre de toi ? » Lui demanda Reva comme pour lui lancer une perche. S’il était malin il l’attaquerait en douceur et n’irait pas aussi vite qu’avec les autres femmes.

« Ça va tu n’es pas désagréable à regarder ! » renchérit Reva avec son accent indien. Un compliment et un accent exotique qui ne laissa pas le séducteur insensible. Si elle continuait à lui parler de cette façon pas de doutes sur le fait qu'il aurait encore plus de mal à contrôler ses ardeurs. Les accents sont certainement une des choses qui fait le plus craquer Kale. Il plonge son regard dans le sien pour renverser la tendance et essayer de la gênée un petit peu. L'hawaien aime contrôler les choses, surtout lorsqu'il est en mission séduction auprès d'une femme. Il aime que ce soit lui qui dirige la conversation et qui intimide les femmes. Une attitude qui lui permet de montrer de gagner encore plus de confiance en lui qu'il n'a déjà. « Tu es sûre de toi ? » le questionna Reva suite à sa proposition de se retrouver chez elle pour manger un morceau. Cette question tira la sonnette d'alarme pour Kale, il était peut être aller un peu trop vite en lui proposant ce genre de chose. Toutefois, il savait qu'avec les mères célibataires c'était compliqué de les voir en soirée, tout simplement parce qu'elle n'aime pas particulièrement confier leur fils à une baby-sitter pour un rendez-vous galant. « Absolument » lâcha l’hawaïen, très sûr de lui. Il emprunta une posture encore plus décontracte qu'il n'avait déjà pour montrer à Reva qu'il n'allait pas revenir sur sa proposition et que l'invitation tenait toujours. « Ce n'est qu'une pizza, je ne te demande pas de m'épouser je te rassure » dit-il tout sourire. De toute façon le mariage ou l'engagement très peu pour lui. « Je viendrai une fois que ton fils sera couché si tu veux pour éviter des présentations trop précipitées » proposa-t-il pour ne pas qu'elle s'inquiète de présenter le sauveteur en mer à son fils. Il ne voulait pas la brusquer mais il voulait la revoir coûte que coûte pour continuer son jeu de séduction et espérer qu'elle finisse par craquer. Il avait conscience que le chemin serait long mais c'est justement ça qu'il aime : réussir son objectif peu importe le temps que ça prend. « Alors qu'est ce que tu en dis ? » demanda-t-il à la jeune maman. « Mais si tu as une autre proposition, je suis preneur » renchérit-il comme pour lui laisser une illusion du choix. Il le sait, il en est sûr de lui, la jeune indienne va accepter sa proposition et ils se reverront.

Reva voyait bien l’effet qu’elle faisait à Kale et cela la faisait sourire. Elle savait qu’elle plaisait aux hommes, mais elle n’avait pas l’habitude qu’il soit aussi transparent. En effet, d’où elle venait les choses sont très cachées et pieuses en apparence. Kale était assez rafraîchissant même s’il apparaissait comme un séducteur invétéré. Elle se doutait bien qu’il essayait de faire bonne impression, de lui dire ce qu’elle a envie d’entendre, mais au moins il ne savait absolument pas ce qu’elle avait envie d’entendre. Reva manqua de s’étouffer lorsqu’il lui confia qu’il ne comptait pas l’épouser. Elle ne s’attendait pas à une telle remarque de sa part. Elle se mit alors à rire et eut l’air soulagé. Elle remarquait donc qu’il essayait de se la jouer cool, mais qu’il devait réellement ne pas apprécier l’engagement. Cela tombait bien puisqu’elle ne cherchait pas le grand amour. Elle l’avait connu une fois et elle avait bien compris que cela ne marchait pas. Elle préférait se concentrer sur son fils, sa vie de femme que de penser à autre chose. Alors la proposition de Kale de venir lorsque le petit serait couché tombait à pic. Sans oublier, que ça permettrait à la jeune femme d’aller doucement. Contrairement à Kale qui était expérimenté dans le domaine de la séduction, elle ne savait pas encore où elle mettait les pieds. « Je pense que c’est préférable pour le moment. » Lui confia Reva. Elle préférait y aller doucement et passer du temps avec Kale sans son fils. Elle était prudente et cela démontrait une fois de plus qu’elle ne cherchait pas un papa de substitutions. « Je préfère qu’il te voit comme le moniteur à l’extérieur que comme l’ami de sa maman, il ne comprendrait pas. » Rajouta la jeune femme. Ce qu’elle ne disait pas c’est qu’elle était terrifiée à l’idée d’amener un nouvel homme dans la vie de son fils. Elle se sentait coupable d’avoir pris comme mari autrefois un homme qui avait fini par les violenter tous les deux. Elle savait bien qu’il n’était pas prêt à voir qui que ce soit du moins c’est ce que le psychologue lui avait dit. Bien sûr, elle n’entrerait pas dans les détails devant Kale. Il n’avait pas besoin de savoir toute sa vie. « Maintenant que tu connais beaucoup de choses sur moi, à ton tour de te confier. Et je ne veux pas quelque chose de banal que tu balances à toutes les filles. » Lui fit remarquer Reva avec un sourire en coin. Elle voulait savoir quelque chose d’authentique à son propos. Elle avait envie de savoir ce qu’il y avait derrière cette carapace et qui lui donnerait envie de creuser.