kale | on s'attend à tout et on est jamais préparé à rien.

C'était sensé être le plus beau jour de sa vie, une journée mémorable. Elle s'était imaginée la scène des milliers de fois par le passé, avant de tomber de sommeil, dans son lit, dans ses bras. Elle se voyait lui jurer amour et fidélité pour le reste de son existence. Elle aurait aimé que son père soit là lui aussi, mais trouvait du réconfort en pensant à sa meilleur moitié, Octavia, qui elle serait là afin de la soutenir. L'unique famille qu'elle ait jamais eut finalement. Les yeux fixés sur un point imaginaire, le visage tendu elle se remémorait la scène. Le cadavre. L'odeur qu'empestait de ce fils de pute puis le carnage. Ses mains tremblantes tenaient une brique de jus de fruit alors qu'elle était vêtue d'un peignoir. "Reposez-vous mademoiselle." lui avaient demandé les infirmières, mais elle en était incapable, dès que ses paupières se fermaient elle avait encore ces images en tête. Il lui faudra vivre tellement de jolis moments afin de remplacer ceux-là, d'oublier ou du moins, d'arrêter de les visualiser. Elle se perd si bien qu'elle ne remarque pas qu'il s'avance vers elle à pas de loup comme il sait si bien le faire. Les heures se sont écoulées sans qu'elle ne formule aucun mot, sans qu'elle n'émette aucun son. C'est sur le point de changer. Elle le reconnait à son pas, elle le connait bien. Kale. "Qu'est-ce que tu veux ?" qu'elle articule à grande peine, la voix enrouée et cassée par les hurlements qu'elle a poussés. Elle a tant pleurée que son visage s'en retrouve marqué, blafarde. Elle a sangloté au point d'en fatiguer sa voix.

Cela faisait à peine deux jours que le mariage de son ex sex friends avait tourné au drame. Kale comme la plupart des invités, avait du mal à s'en remettre. Dès qu'il fermait les yeux, il ne pouvait s'empêcher de revoir la scène, ce taré de Robert qui détient Evie une arme à la main. Il a eu peur, jamais il n'avait ressenti une telle émotion. Un drame qui l'avait secoué et qui avait remis en cause quelques uns de ces principes : était-ce vraiment en étant un connard fini avec les femmes qu'il voulait finir sa vie ? Des questions se bousculaient dans sa tête, cet événement l'avait marqué à jamais, il en était certain. Le sauveteur en mer avait également eu très peur pour son amie : Evie. Pas croyant, il avait prié un dieu en lequel il ne croyait absolument pas, en espérant de tout cœur qu'elle s'en sortirait vivante. C'était certainement l'une des seules femmes pour qui il éprouvait un attachement sincère. Alors pour lui, c'était tout à fait normal de lui rendre visite à l'hôpital avant son départ pour Hawaï. Suite aux derniers événements, son patron lui avait accordé quinze jours de vacances supplémentaires, il disposait donc de tout son mois d'août pour se ressourcer auprès de sa famille. C'est le cœur serré qu'il traversa ce couloir de l'hôpital, un endroit qu'il détestait et où il ne s'était plus rendu depuis quelques temps. Un bouquet de préservatif à la main, il s'était dit qu'il fallait quelque chose pour faire sourire Evie et qu'elle n'était pas comme toutes les femmes, même si de nombreuses personnes de l'hôpital le regardaient, interloquées par ce bouquet peu conventionnel. "Qu'est-ce que tu veux ?" lui demanda Evie à peint eut-il franchi le pas de la porte. Elle avait une sale tête, pas étonnant après tout ce qu'elle avait vécu mais Kale garda cette remarque pour lui. « Je suis venu voir comment tu allais » déclara le trentenaire en s'avançant près d'elle pour venir déposer un baiser sur son front, les mains dans le dos . « Et je suis venu t'apporter ça » dit-il en montrant son bras remplis d'un bouquet de préservatif. « Je me suis souvenu que les fluorescentes étaient tes préférées » reprit-il en déposant le bouquet dans un vase vide qui trônait sur la table de chevet de la jeune femme. « Alors, comment ça va ? » demanda-t-il un peu mal à l'aise sachant que ça n'allait sûrement pas. Lui était déjà complètement en vrac il ne pouvait imaginer ce qu'elle ressentait.

"Je vois que tu me connais bien..." qu'elle lance en haussant les sourcil, elle peine à afficher un faible sourire sur son visage. Elle ne s'attendait pas à une visite de sa part, à vrai dire, mis à part se rendre jusqu'à la chambre d'Octavia et rester silencieuse avec Phillip, ses journées n'étaient rythmées par rien d'autre. Bien qu'elle n'en laisse rien paraître, la jolie brune est heureuse que son ami ait pensé à elle et ait surtout prit le temps de passer la voir. "Tu ne t'es jamais dis que ce soit toi, ayant enfilé un préservatif fluorescent en faisant l'hélicobite, qui me les faisait les apprécier ?" qu'elle lance d'une faible voix, une pointe d'humour nuançant le tout. Comment ça va ? elle secoue la tête de droite à gauche en observant son bouquets de capotes, elle soupire en levant les yeux vers le beau Kale. Elle aimerait lui communiquer le plaisir que c'est que de voir son visage, lui n'est pas abîmer, il semblerait presque qu'il n'était pas présent lors de la catastrophe qu'a été son mariage. Elle a besoin de ça, de personnes qui ne la regardent pas avec pitié, qui font tout pour qu'elle aille de l'avant. "Je me sens comme... Comme... Une merde." elle hausse les épaules en faisant claquer ses mains sur ses cuisses. "Mais je suis ravie de voir que toi, tu vas bien." elle tend sa main vers lui, caresse doucement son bras et finit par la déposer sur sa main à lui. Ses hormones n'aidant pas, elle est dans l'incapacité de se montrer forte, elle est pourtant déjà fatiguée d'être moralement au plus bas. "Dis-moi que t'as réussit à ramener une femme chez toi, ce soir-là." qu'elle lui demande, une pointe de désespoir dans la voix, elle prie pour qu'il lui change les idées, qu'il lui parle de n'importe quoi, elle le sait, elle le connait, il est doué.

"Je vois que tu me connais bien..." dit Evie en haussant un sourcil. Kale sent que le cœur n'y est pas vraiment. Son agression peut se lire sur son visage et il est difficile pour le jeune homme de soutenir le regard de son ex amante sans avoir ces flashs qui lui reviennent en pleine tête. "Tu ne t'es jamais dis que ce soit toi, ayant enfilé un préservatif fluorescent en faisant l'hélicobite, qui me les faisait les apprécier ?" Kale ne peut s'empêcher de sourire face à cette remarque, elle a encore le sens de l'humour, c'est bon signe pensa le jeune homme. Il savait qu'elle se remettrait de tout ça et qu'elle ferait face à cette horrible journée parce que sous ses airs de jeune fille fragile se cachait une véritable battante. Le sauveteur en mer avait pu le voir au fil des nuits qu'ils avaient passées ensemble. « Si y'a que ça, ça peut s'arranger » dit-il d'un air séducteur. Le trentenaire n'était pas vraiment doué pour remonter le moral, la seule chose qu'il savait faire, c'était resté lui même et peut être qu'au fond, cela était bien plus bénéfique qu'une personne aux petits soins. "Je me sens comme... Comme... Une merde." répondit-elle à sa question. Kale resta planté là ne sachant trop quoi dire. « C'est ce connard de Ramsey la merde » dit-il comme pour la rassurer. C'était aussi une façon pour lui d’extérioriser les choses, il n'allait pas vraiment bien et le fait d'avoir été comme paralysé ce jour-là le faisait culpabiliser, encore plus en se trouvant face à Evie. "Mais je suis ravie de voir que toi, tu vas bien." il répondit par un semblant de sourire parce que non il n'allait pas bien mais il n'en toucherait pas un mot à son amie, à personne d'ailleurs, parce qu'il est comme ça Kale. "Dis-moi que t'as réussit à ramener une femme chez toi, ce soir-là." il pouffa légèrement surpris et attendrit par la question de la jeune femme. Comment aurait-il pu penser à ramener une fille dans son lit après la cérémonie. Oui Kale usait de tous les stratagèmes pour ramener les femmes dans son lit mais celui-là jamais il ne s'en serait servi. « Je ne voulais qu'une seule femme ce jour-là » répondit-il comme pour lui rappeler le fait qu'il avait essayé de la convaincre de coucher une dernière fois avec lui peu avant la cérémonie. « J'attends d'être à Hawaï pour reprendre le sport de chambre. Je pars demain » avoua-t-il pour lui faire comprendre qu'ils ne se reverraient pas avant quelques semaines.

La simple présence de Kale lui réchauffe le cœur,il est si loin le souvenir du bellâtre qui tente sa chance une dernière fois en essayant de la convaincre de se laisser aller dans ses bras une dernière fois avant de se passer la corde au cou. Elle a du mal à esquisser un sourire, dieu que l'envie ne manque pas, mais c'est trop frais, trop dur. Pourtant, il est con, il l'amuse, comme il l'a toujours fait, c'est sans doute pour cela que ça a toujours bien fonctionné entre eux, ils partagent le même humour, la plupart du temps en tout cas. L'imaginer tenter un "hélicobite" dans sa chambre d'hôpital lui donne envie d'exploser de rire, mais rien ne transparaît, elle se demande si une infirmière curieuse passerait par là et le découvrirait, capote fluo sur l'engin en train de se remuer et quelle serait sa réaction. Elle pose sa main sur son ventre par réflexe. Bébé va bien après tout. Elle mord l'intérieur de sa joue en caressant tendrement le visage de Kale, l'ombre d'un sourire aux coin des lèvres, qu'une seule femme qui par le passé et bien des fois à été sienne. Elle craignait d'y passer ce jour-là, elle aurait pu, elle aurait dû, les pertes sont trop grandes, elle aurait dû y passer, elle et non ses invités. voilà ce qui la hante. Pas Octavia, pas Clarke, pas eux, non. "Tu pars ?" il l'a réveillée d'un coup, sortie du flottement mental qu'elle s'était imposée, sa main se resserre sur son nombril, son regard se perd dans le sien. Non, elle ne veut pas qu'il s'ne aille, certes, ils ne se voient pas tous les jours, mais se croisent régulièrement et elle trouve à Kale des airs rassurants, un visage bien connu qu'elle apprécie d'observer à chaque fois qu'elle le croise. Kale est un vieil amant, mais un fidèle ami. Un jeu qu'ils ont finit par intégrer, celui de la séduction, bien qu'avec le temps Evie ne s'y prête plus, elle aime échanger des œillades avec le strip-teaseur. Sa main libre agrippe alors sa sienne et la serre, comme pour le retenir, comme s'il allait sauter dans l'avion en sortant de sa chambre d'hôpital. "Combien de temps, j'ai pas envie que tu partes !" en réalité elle comprend, si son mariage désastreux est la raison de son départ du moins, après un tel drame qui n'aurait pas l'envie de fuir quelques temps loin de Monterey afin de se ressourcer ? Elle-même aurait fait n'importe quoi pour décoller direction la lune avec Phillip en attendant que les choses se tassent. "Non seulement tu n'as conclu avec personne, mais en plus la catastrophe qu'a été mon mariage te fait fuir de Monterey..." elle soupire, ses yeux se perdent sur le sol carrelé de la chambre, ses jambes se balancent dans le vide alors qu'elle dessine doucement des ronds sur son ventre du plat de la main. Evie se met à espéré qu'elle sera sortie de l'hôpital quand il sera revenu. "Promets-moi de passer prendre un verre dès ton retour." on s'accroche à n'importe quoi, n'importe qui lorsqu'un choc nous arrive, Kale est la dernière personne qu'elle a vu avant d'être embarquée par ce salaud de taré armé, c'est pour cette raison qu'elle éprouve un pincement au cœur d'apprendre qu'il sera absent de la ville quelques temps.

C’est difficile pour le jeune trentenaire de voir son ancienne amante dans cette situation. Elle qui a d’habitude un visage si angélique mais qui cache une telle tension sexuelle que Kale se rappelle encore de leurs échanges passionnés sous la couette. Certainement le meilleur coup de sa vie quand il y repense. " Tu pars ?" demanda Evie comme s’il allait quitter la ville. Il pouffa légèrement lorsqu’il sentit la main de la convalescente s’agripper à la sienne. " Combien de temps, j'ai pas envie que tu partes !" renchérit-elle comme pour appuyer son geste. Il trouve son attitude mignonne, mais il sait qu’elle peut vivre sans elle, après tout ils ne s’étaient pas revus depuis longtemps jusqu’à son enterrement de vie de jeune fille. " Non seulement tu n'as conclu avec personne, mais en plus la catastrophe qu'a été mon mariage te fait fuir de Monterey..." reprit-elle. Un sourire s’afficha sur le visage de l’hawaïen lorsqu’elle mentionna le fait qu’il n’avait pas conclu le jour de son mariage. Malgré ce qu’elle venait de vivre la jeune femme gardait encore une pointe d’humour et le trentenaire ne doutait pas qu’elle réussirait à s’en remettre. « Je devais de toute façon partir là-bas pour les vacances. Disons juste, que j’ai décidé de partir un peu plus tôt » se justifia-t-il. Il ne prenait pas la fuite, loin de là, Monterey constituait toute sa vie, il avait juste besoin de se ressourcer auprès des siens après ce qu’il avait vécu. " Promets-moi de passer prendre un verre dès ton retour." lui demanda-t-elle. Il sourit. Bien évidemment qu’il viendrait la voir, il n’allait pas la laisser tomber après ce qu’elle avait vécu. « C’est promis » répondit le séducteur avec ce sourire charmeur qui ne le quittait pas. Il y eut plusieurs secondes de silence avant que Kale ne reprenne la parole surprit lui même par ce qu’il allait proposer. « Pars avec moi ! » proposa-t-il à son amie. Il était sûr que cela lui ferait le plus grand bien et il soumettait cette proposition en tout bien tout honneur sans vraiment réfléchir aux conséquences que ça impliquerait pour son couple. « Toi, moi, le sable blanc et l’eau turquoise » dit-il en avec cette voix que seuls les gens avaient en évoquant les vacances.

Elle ne s'attendait pas à ce que Kale lui propose de le suivre, après tout elle en aurait bien besoin, c'est vrai, partir loin de Monterey quelques semaines, le temps que les choses se tassent, que l'eau coule sous les ponts. Alors elle lui souris timidement, amusée par sa proposition surprenante. "Je suis enceinte Kale et Lip a besoin de moi..." dans d'autres circonstances, bien sur qu'elle l'aurait suivi, sans la moindre hésitation, seulement l'équation est chargée et la jolie brune se trouvait incapable de laisser son fiancé seul après ce drame et s'envoler avec son ancien amant et son bébé pour les plages de sable fin, ce qu'il ne manque pas de lui faire remarquer. "J'aimerais vraiment parfaire mon bronzage, je suis trop palote !" qu'elle lance sur le ton de l'humour en adressant un regard tendre à son interlocuteur. C'est seulement maintenant qu'elle réalise qu'il est la première personne extérieure à l'apprendre et que l'information le couple RHODES/JONES tient à la garder secrète. "Garde-le pour toi, s'il te plaît, personne ne le sait, pas même la famille." puis le visage de Tavy lui revient en tête ainsi que celui de Clarke, les deux femmes de sa vie qui n'auront certainement jamais l'occasion de connaître son bébé. La peine la gagne de nouveau et son visage se tord dans une légère grimace. "Je compte sur toi pour me ramener un beau souvenir de ton île Tarzan, mais surtout pas de l'alcool, parce que six mois c'est long à attendre pour pouvoir boire un coup..." elle lâche un petit rire nerveux à la fin de sa phrase, c'est vrai qu'il la détend, et il fait ça bien le bougre. D'un regard elle le remercie en saisissant sa main doucement. "Reviens vite, s'il te plaît..." Ils ont beau ne plus entretenir les même rapports que par le passé,
Evie éprouve toujours autant d'affection pour ce Don Juan attachant, l'étalon qui à plusieurs reprises a tenté sa chance avec elle bien que la jeune femme soit amoureuse et sur le point de se marier. C'est ce qu'elle a toujours admiré chez lui, sa détermination.

Kale n’est pas le genre d’homme qui prévoit les choses. En entrant dans la chambre d’Evie il n’avait pas prévu de lui faire une telle proposition. Il voulait simplement qu’elle aille mieux et parfois, sortir de son quotidien aide quelque peu. Tout du moins c’est ce qu’il espérait en s’enfuyant sur son île natale. "Je suis enceinte Kale et Lip a besoin de moi..." finit-elle par dire. L’annonce fit l’effet d’une bombe, Evie, enceinte. Le sauveteur en mer ne pouvait s’empêcher de repenser à ces instants qu’il avait passé avec la belle sans se soucier du futur. Si lui continuait à avoir ce mode de pensée, la jeune femme semblait construire un avenir. Le beau brun se demandait après cette terrible tragédie s’il ne devait pas en faire de même. « Je comprends mieux pourquoi tu as refusé mes avances. » dit-il dans un sourire béat en plaisantant. Il savait que ce n’était pas la seule raison mais il voulait taquiner la jeune femme. " J’aimerais vraiment parfaire mon bronzage, je suis trop palote !" reprit la jeune femme sur le ton de l’humour. Il répondit à sa réplique par ce sourire dont lui seul avait le secret. "Garde-le pour toi, s'il te plaît, personne ne le sait, pas même la famille. ajoute-t-elle. Il hocha la tête en guise d’acquiescement, de toute façon il ne voyait pas à qui il pourrait le dire et puis les annonces de grossesse et tout ce qui va avec ce n’est pas vraiment son truc. "Je compte sur toi pour me ramener un beau souvenir de ton île Tarzan, mais surtout pas de l'alcool, parce que six mois c'est long à attendre pour pouvoir boire un coup..." dit-elle dans un rire nerveux. Si Kale ne la connaissait pas si bien, il dirait qu’elle semble anxieuse à l’idée d’être mère. « Compte sur moi ! » répondit-il en commençant à se mettre en mouvement pour prendre la sortie. La jolie brune saisit délicatement sa main "Reviens vite, s'il te plaît..." lui dit-elle. Kale arbore alors un sourire timide sur son visage, il ne montre rien mais il est touché par la jeune femme. « Je serai revenu avant même que tu ne remarques mon absence ! » dit-il en plaisantant. « Prend soin de toi » finit-il par dire en venant déposer un baiser sur son front avant de se diriger vers la sortie.

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Sujet terminé

» certains mots ne peuvent pas tout effacer | scarhett
» phevie | Nous séparer, ils ont jamais été cap d'y arriver
» i'm my own salvation × kale
» It's a chemical reaction w/kale
» the girl is in trouble (kale)