Indiana Alberti
posts : 46 avatar : Henry Cavill crédits : moi même multinicks : Harvey l'architecte. ɷ statut : Bourreau de son propre malheur. Mariage à la dérive. ✎ métier : Procureur sans pitié, à l'ambition exacerbée. ✌ age : Trente trois années à tout piétiner.
SECRET GARDEN post-it sur le frigo: Réunion du service après demain 14h relationship:
| Sujet: Des attractions désastres {Indy} Mer 21 Juin - 12:25 | |
| Indiana "Indy" Alberti - De beaux souvenirs A défaut d'aller mieux Un peu de poudre aux yeux De beaux souvenirs Un peu de baume au cœur A défaut de bonheur - NOM, PRÉNOM Son prénom résonne comme une vaste blague. Nommé un peu au hasard par une mère drogué, d’après sa série de film préféré. Il ne l’aime pas son prénom, il ne l’a jamais aimé. Ca lui rappelle trop souvent qu’il n’était pas désiré, qu’il ne l’a jamais été. Alors il préfère encore se faire appeler Indy'. Son surnom, celui qu’il a choisi, venu naturellement. Celui qu’il accepte, et arbore un peu plus fièrement. Il se présente même parfois directement ainsi, comme pour éluder les relents de son passé. Son nom, Alberti, celui de son père et de ses trafics. Celui d’un type qu’il a toujours détesté. Pourtant il en porte, chaque jour, comme pour lui rappeler qu’il est le fils d’une ordure et que jamais, il ne pourra changer les faits. Alors ce nom, il veut le laver. Lui redonner panache et fierté. ÂGE 33 années et encore les crocs acérés d’ambition. ORIGINES L’Amérique et ses vastes étendues à perte de vue. STATUT Marié, pour le meilleur et pour le pire. Mais surtout le pire, les tracas, les tumultes. Il avait juré fidélité, mais il a tout envoyé balader. Destruction de tout ce qu’ils ont pu construire. Comme s’il est né pour merder, Indy’. L’envie de vivre trop vite et trop intensément. Passion brulante qui les a consumés, jusqu’à ne laisser que quelques cendres volantes. Amour éparpillé. MÉTIER Le requin, qui bouffe ses ennemis, qui rôde, avide de nouvelles proies. Ambition exacerbée. Il a fini par devenir procureur, l’enfant terrible des bas quartiers. Il est passé de l’autre côté de la barrière, les mains toujours propres et le costume parfaitement taillé.TRAITS DE CARACTÈRE Ambitieux, arrogant, charmeur, manipulateur, protecteur, sarcastique, observateur, calculateur, stratège, prêt à tout, téméraire, déterminé, tenace, passionné, hyperactif. AVATAR Henry Cavill GROUPE 0% - 35% SCENARIO OU INVENTE ? Inventé en plein complot avec Amaël ! - Les anecdotes:
I / Son enfance, il l’a passé davantage à survivre, qu’à vivre. Sa mère est une ancienne prostituée, alcoolique et complètement camé. Elle le laisse se débrouiller. Lui offre parfois des sourires, depuis le canapé, devant la télé. Alors il traîne, Indy. Il traîne pour oublier, que chez lui, ça pu l’alcool et les relents de fumée. Il fait des conneries, entrainé par les plus âgés, par ceux qui déjà, sont tombés trop bas. Il se fait renvoyer de l’école, plusieurs fois. Il fait le con, pour noyer sa peine et son véritable chagrin. Celui de jamais n’avoir été désiré. Celui de ne pas être aimé. Celui de n’être qu’un enfant destiné à échouer et à finir comme sa mère, ou son père, voyou du quartier. Le chef de gang aussi craint que respecté. Qui veut lui offrir la relève, le trône, de son empire de médiocrité. Mais Indiana, il n’en voudra jamais. II / La violence, c’est un sujet tabou chez lui. La chose, dont il ne faut pas parler. Qu’il ne faut pas montrer, encore moins pratiquer. Il est prêt à se laisser frapper, sans riposter. Il ne veut pas riposter. Son salop de père était trop lâche pour ne pas sombrer. Trop violent pour en être patient. Alors il cognait, quand il n’était pas satisfait. Sur sa mère, sur lui. Il se défoulait, l’alcool pulsant dans ses veines, tandis qu’il déchainait sa haine. Alors Indy’, il s’est juré de le faire coffrer. Il aurait voulu le tuer, lui enfoncer dans le cœur, toute sa peine et sa douleur. Mais il n’a pas choisi la facilité. Il s’est juré de relever la tête, de sortir la tête de l’eau pour ne pas se noyer. Il a choisi le droit et le bon côté de la loi. Il a fini par le faire arrêter, condamné à perpétuité, ce père indigne, ce sale enfoiré. III / Il a eu de l’ambition très jeune, Indy. Il rêvait d’autre chose. De ces belles maisons, qu’il admirait à la télé, de l’argent et de la réussite. Il s’est mis à bosser, à prendre quelques cours du soir, qu’il payait en faisant la plonge dans un petit restaurant minable du coin. Il est loin d’être con, Indy et ses profs s’en sont rendu compte. Il a fini par obtenir une bourse, entre deux bagarres, parce qu’il avait l’arrogance de vouloir s’en sortir. Parce qu’on se foutait de sa gueule, quand il allait faire ses devoirs. Mais il a tenu bon, Indy. Il a tenu bon jusqu’à parcourir le pays en direction d’une prestigieuse université. Il les a tous bouffés, Indy. Il les a tous dévoré, de ses sourires parfaits et de ses plans calculés. Ils n’ont rien vu venir, jusqu’à la remise des diplômes, où il a triomphé. IV / Il a mis beaucoup de temps à accepter son homosexualité. Pourtant, au fond de lui, il le savait. Il le savait depuis toujours, depuis gamin, alors qu’il détaillait davantage les silhouettes de ses copains que celles des copines. Mais dans le quartier, c’était impossible à admettre, impossible à avouer. Alors il n’a rien fait, juste un copain ou deux, en secret. C’est à l’université, qu’il a accepté. Qu’il a même fini par s’afficher, dans des parades et défilés. Il a su s’en servir, de son penchant pour les hommes. Ça le faisait se démarquer. Ça lui offrait un argument supplémentaire contre les rejets. Indy, c’est un manipulateur invétéré. Il n’hésite pas à faire chanter, à déterrer les secrets, dans son propre intérêt. V / C’est à Chicago, qu’il se lance vraiment, Indy. On le démarche, juste après son diplôme. On lui offre sur un plateau, une des plus belles opportunités de sa vie. Assistant du procureur. La défense du pays, la justice du pays. Bien loin des clients trop fortunés, aux mains sales et sourires immaculés. C’est ce qu’il a toujours voulu, Indy. Foutre les salopards de la trempe de son père derrière les barreaux. Qu’ils portent une veste de costume, ou un vieux cuir usé. VI / C’est durant une affaire, une grosse affaire, qu’il rencontre celui qu’il finira par épouser. Il y risque sa place, il y risque son cœur. Pourtant la passion l’appelle, sans pudeur. Il fait un pas en avant, deux en arrière, mais toujours, Donovan le rattrape. L’attire dans ses filets. L’embrasse encore, sans le laisser s’échapper. Il en tombe amoureux, Indy. Il range ses manipulations et ses stratèges, pour être lui même. Il va trop vite, peut être, mais il va toujours trop vite, Indy. Il vit trop fort. VII / Hyperactif. Il est difficile à suivre, Indy. Il a toujours besoin de bouger, toujours besoin de s’activer. Lorsqu’il ne travaille pas, il sort, il fait du sport. Les sensations, l’adrénaline, la joie, la réussite, la passion, la luxure d’un sexe trop brulant. Il s’abandonne facilement, juste pour se sentir vivant. Au point d’en éluder le reste, ce qui importe, ce qui demande sa patience et son calme. Ce qui requiert son amour. Bourreau de travail, il n’a jamais lâché, jamais abandonné. Dynamisé par son besoin d’activité. Enivré par la passion de son ambition. Il vit pour vivre, pas pour rêver. VIII / Donovan est le premier et l’unique amour de sa vie. Il lui a sorti le grand jeu, Indy. La demande en mariage romantique, les petites attentions. Il voulait que tout soit parfait, toujours, chaque jour. Mais Indy, il est insatiable. Il se laisse bouffer par sa propre ambition, par son désir de plus, toujours plus. Alors il a mal vécu, la routine du mariage trop parfait. Il a besoin de passion, qui consume tout son être et brule sa raison. Il a besoin de ne plus songer, juste pour ressentir. Sauf qu’il s’est fait avalé, ensevelir. Par le sérieux plus que par le désir. Alors il s’est perdu, il a osé, il a fauté. Fauter au point de s’en rendre malade. L’adultère qui dure, qui s’étale dans le temps, quelques mois. Qui devient habitude. Qui devient régulier. Comme pour souffler, s’évader, de la routine et sa pénibilité. IX / Il n’a jamais trop songé à avoir des enfants, Indy. Ça lui a toujours foutu la trouille. Marqué par l’enfance pénible et difficile qu’il a été la sienne. Il a flippé, à l’idée de ne pas être assez bien. Puis il a cédé. Cédé au désir de son mari, de Donovan, d’offrir à un petit être autre chose, une vie. Les papiers, qui s’enchainent, la longueur des démarches et la peur croissante, qui gagne son âme et ses tripes. Pourtant, quand la date en est venue à approcher réellement, il s’est surpris à le vouloir, cet enfant. Quand il a décoré la chambre, a peinturluré Donovan dans un élan de connerie, de gaminerie, il a compris. Il a compris que c’est la finalité de sa vie. Devenir père, pour racheter les erreurs du sien. Pour montrer qu’il est devenu quelqu’un de bien. X / Il avoue. Il brise le couple, le mariage. Il déchire les morceaux d’un amour trop beau. L’adultère n’était qu’une erreur. Dégoutante, déroutante. Il lâche la vérité, le regard fuyant, abîmé. Il se rend compte, qu’il vient de dire adieu à la plus belle histoire de sa vie. Mais leur petite fille devant arriver, il ressent le besoin de vérité. De tout avouer. De tout raconter. Il en a encore le cœur déchiré, des larmes, des cris, des élans de rage et des disputes. Il en a encore l’âme fendu, de sa propre stupidité. De l’ignorance de celui qu’il aimera, à jamais. Il voudrait se racheter. Lui prouver son amour, dans toute son immensité. Mais il a tout gâché, bêtement, sans réfléchir. Pleinement conscient ? Il n’en est même pas sur. A t-il seulement songer ? Alors il rôde, comme un fantôme, dans leur villa trop parfaite, trop rangé. Il erre sans parfois jamais le croiser. Donovan. Il dort dans la chambre d’amis, il rêve de lui. De ceux qu’ils étaient. Il s’en veut. La gorge nouée par les remords et les regrets. Il voudrait tout effacer, Indy. Tout effacer, pour mieux recommencer. XI / Indy, soit il a trop de morale, soit au contraire, elle lui fait cruellement défaut. Cruellement défaut lorsqu’il s’agit de son couple, qu’il a détruit sans trop réfléchir, réalisant, trop tard, les conséquences de ses actes. Un enfant, insouciant, qui ne comprend son erreur que lorsqu’on le met face à la douleur, la peine, la colère des autres. Manquant de morale lorsqu’il écrase, par ambition. Pour sa propre ascension. Et pourtant, une loyauté indéfectible face à ce qu’il croit et pense juste. Face à toutes ces pourritures qu’il met au tribunal et qui ont déjà, à de multiples reprises, tenté de l’acheter. Mais il ne se laisse pas avoir Indy. Il ne se laisse pas souiller pour quelques billets. Sa conscience n’est pas à vendre et ne le sera jamais. XII / Profondément affecté par son enfance difficile, il a toujours eu à cœur d’œuvrer pour ceux qui, comme lui à l’époque, n’ont pas la chance d’être né dans une famille aimante et prête à les soutenir. Il a réussi à s’en sortir grâce à son ambition, à sa rage de vaincre et de triompher mais il sait bien que ça, c’est une chose qui l’a toujours différencié des autres gamins du quartier. Que la plupart n’ont pas cette envie-là, simplement parce que la pente semble trop ardue et difficile. Alors il donne. De sa personne, de son temps, de son argent aussi. Il faut du bénévolat dans un foyer de jeune, aidant aux devoirs, donnant quelques cours, parlant de son expérience personnelle ou encore en accompagnant des sorties. Il jure, dans le paysage, lorsqu’il retourne dans ces bas quartiers-là, à Monterey ou ailleurs. Pourtant, malgré ses beaux vêtements et son air trop propre, au fond de lui, il se sent chez lui. Il n’a jamais oublié ses racines. Il a n’a jamais oublié à quel point les épreuves de la vie, ça abîme. Cicatrices indélébiles. XIII /Bien qu’il tienne assez bien l’alcool, il vit assez mal le fait d’être ivre. Simplement parce qu’il sait qu’il perd complètement le contrôle de lui même. Il en devient insistant, trop tactile. Lourd pour sur, tout sauf docile. Donovan a d’ailleurs été obligé, une fois, de le frapper violemment pour le faire cesser, lui causant au passage une blessure, une belle marque violacée. C’est le jour où Indy a pris conscience que son ivresse n’est pas simplement dangereuse pour lui même, mal bel et bien pour tous ceux qu’il aime. Alors il se limite, sait se freiner. Il ménage sa conduite et prend garde à quand s’arrêter. Sauf ces derniers temps où ses pensées trop noire et sa douleur trop forte ne trouvent de repos que dans les verres de trop. Alors il s’isole, Indy. Il s’isole, en tête à tête avec son ivresse, histoire de ne pas briser le peu qu’il lui reste. XIV /Indiana possède un petit secret parfaitement honteux, qu’il ne montre qu’à très peu de monde. La vérité ? C’est un fan incontesté de Britney Spears. Au point de connaître toutes les chansons et chorégraphies par cœur. Il possède la collection DVD de tous ses concerts live et show divers. Evidemment, ce gout prononcé pour cette artiste va parfaitement à l’encontre de l’image de requin ambitieux et trop fier qu’il possède au quotidien. Pourtant dans sa voiture, ce sont les meilleurs titres de Britney qui tourne en boucle. Donovan, ainsi que quelques uns de leurs amis possèdent même de belles vidéos d’Indiana en pleine reprise de chorégraphie endiablé de Britney. Mais il n’en parle pas, de l’expose pas, ce n’est que pour son cercle très privé, histoire de ne pas en voir sa réputation entachée. XV / Il ne veut pas s’avouer vaincu. Il ne veut pas admettre qu’il a tout gâcher, au point de ne plus rien pouvoir rattraper. Il ne veut pas se dire que son mariage est condamné. Il ne veut pas admettre que la prochaine étape, n’est rien d’autres que quelques papiers. Le divorce. Il n’en veut pas, même s’il a merdé. Il veut montrer à Donovan que dans le fond, il l’aime toujours, qu’il a juste été con. Un enfant, trop insouciant. Une âme à la dérive, obéissant à ses pulsions, plutôt qu’à sa raison. Il s’en veut, terriblement. Il fera tout, donnera tout, pour que tout soit comme avant. Recherches de liens (H) L'amant Celui avec qui Indy a fauté. Celui avec lequel il a entretenu une relation charnelle pendant quelques mois, avant de tout arrêter, brutalement, par acquis de conscience. Son secret honteux, qui a assez mal digéré le fait de se faire salement jeté car Indy a décidé de se concentrer sur son mariage. Tenter de recoller les morceaux. (F) La confidente, meilleure amie Leur relation date de quelques années maintenant, depuis qu'Indy et Donovan ont aménagés à Monterey. Ils se rencontrent un peu par hasard et se lient rapidement d'amitié. Il ne lui cache pas qu'il est gay, puisqu'il ne le cache jamais, ou presque. (Il évite juste de le crier au monde, notamment dans le cadre de son métier.) Depuis, il aime se confier à elle, ses doutes, ses conneries, son envie de tout reconstruire. (Tout est à construire en fonction de la personne et de sa personnalité/situation). |
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