girls night out — lauren

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How do I feel by the end of the day, are you sad because
you're on your own ?No, I get by with a little help from my friends

Deb était bien décidée à changer les idées de sa meilleure amie et à la « remettre en selle » comme elle aimait le dire. C'était tout Deb, s'occuper des affaires des autres sans avoir vraiment remis en ordre les siennes. Réserve ta soirée. C'était le seul mot que la trentenaire avait laissé comme SMS, se voulant mystérieuse et préférant ne pas laisser le choix à Lauren de lui répondre non. La jeune wedding planneuse était têtue et sa meilleure amie le savait et c'est pourquoi elle n'essayait jamais de lui dire non. Face à son miroir, Deb hésitait entre la robe noir moulante et une robe bleue qui offrait de larges manches. L'une voulais plus dire « mets-moi dans ton lit ce soir » tandis que l'autre se voulait beaucoup moins nette. Peu importe de toute façon ce soir elle ne comptait pas rencontrer un homme, elle voulait simplement servir d'entremetteuse entre un copain de Brad et Lauren. Oui parce que Brad était aussi dans le coup. La nouvelle tutrice lui avait demandé s'il n'avait pas un copain mignon et sympa qui pourrait plaire à Lauren. Il lui avait montré plusieurs photos de prétendants et Deb avait finalement jeté son dévolu sur un homme qui – elle en était sûre, plairait à sa meilleure amie. « Lauren tu es prête ? » cria-t-elle à la porte de la chambre de son amie. Quelques secondes plus tard, la trentenaire sortit, elle était absolument époustouflante. Brad qui passait par là, approuva d'un pouce et fit un clin d'oeil à Deb. « Wahou on dirait que madame est parée à se remettre en selle ! » lâcha la wedding planneuse en la taquinant. Elle l'invita à la suivre jusqu'à la voiture. Lauren tenta tant bien que mal de lui demander où elles se rendaient mais Deb ne dit rien et réussi à garder le secret pour une fois. Elles arrivèrent au ranch dans lequel se tenait la soirée. Tout avait été décoré avec goût. Depuis qu'elles avaient élu domicile à Monterey, les deux amies prenaient de plus en plus part à ce genre d’événements très conventionnels. Preuve qu'elles s'étaient quelque peu assagies. Si au début elles se rendaient à ses soirées pour faire connaître leur entreprise, elles avaient pris goût à ce monde élitiste. Chose que Deb n'aurait sûrement pas apprécié il y a dix ans de cela. Là-bas, l'ami de Brad les attendait. « Salut Deb » dit-il. « Ryan, je te présente Lauren, Lauren voici Ryan, un collègue de Brad » dit Deb toute fière de jouer les entremetteuse. « Enchanté » répondit-il avec la classe d'un véritable gentleman. « Je vais aller goûter les cocktails de crevette, n'hésitez pas à me rejoindre un peu plus tard » finit-il par dire en détournant les talons et en adressant un regard charmeur à Lauren. « Alors, qu'est ce que tu en dis ? » demanda Deb toute excitée à son amie. Il lui plairait, elle en était sûre.

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I get high with a little help from my friends.
Yes, I'm certain that it happens all the time.

Les jours passent et semblent se ressembler. J’ai beau essayer de faire bonne figure, en collectionnant les hommes comme les paires de chaussures, mon esprit reste figé sur un seul et même nom : Nate. Celui qui m’a brisée, qui m’a changée pour toujours. Et je sais qu’au fond, ma meilleure amie le sait car elle ne me connaît que trop bien. Lorsque j’ouvre son SMS me demandant de réserver ma soirée, je ne peux m’empêcher de sourire. Elle sait combien faire la fête me fait du bien, surtout quand elle me tient compagnie. Je me hâte de choisir une tenue, quelque chose de sexy comme j’ai l’habitude de porter lorsque je sors. Je veux prouver au monde entier que je ne suis pas déprimée, que je suis prête à offrir mon corps à qui le voudra. Peut-être que certains me qualifient de trainée, ou de cinglée. Mais je m’en moque royalement car je me sens bien dans ma peau et il s’agit là de l’essentiel. Deb frappe à ma porte, alors que je suis encore en petite tenue. « Presque ! » Elle me connaît, je suis rarement ponctuelle. Surtout quand il s’agit de choisir une tenue. J’enfile tout de même une robe d’un vert pastel somptueux, s’accordant parfaitement avec ma chevelure de feu. Deb me taquine, ce qui a le don de me faire rire. Brad, qui passait dans le couloir, en profite pour me jeter un regard rempli de fougue. « Je monte bien plus d’étalons que toi, Deb. » Je rétorque, avant de rire à nouveau. Je suis connue pour mon franc-parler, ce n’est pas une nouveauté. Brad rigole à travers la pièce et nous partons, comme deux adolescentes amusées. Deb est la seule qui me comprenne réellement et qui sache comment me gérer, me canaliser. Elle est mon âme sœur, j’en suis persuadée et sans elle, ma vie serait bien monotone. Dans la voiture, je tente d’en savoir un peu plus sur cette soirée mais Deb n’en démord pas. Elle reste mystérieuse mais je la connais : cela signifie qu’elle a une idée bien précise en tête et je ne suis pas réellement rassurée. Nous arrivons rapidement sur place, dans un ranch qui semble décoré pour une soirée digne de ce nom. A l’intérieur, un homme assez charmant s’approche. Deb nous présente, gentiment, et je comprends rapidement son idée. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu’elle me regarde. « Deb… » Je souffle, discrètement. Puis, ce cher Ryan décide de s’éclipser. Deb semble toute excitée, fière de son coup. « Goûter le cocktails de crevettes, sérieusement ? » Je demande alors, de mon air agacé mais terriblement moqueur. « Comment tu peux me demander ce que je pense d'un gars qui trouve des crevettes plus passionnantes que nous ? No way ! » Autrement dit, elle n’a pas choisi le bon numéro pour ce soir.

« Deb… » lâche Lauren en soufflant discrètement. Deb le sait, sa meilleure amie a compris son petit tour de passe-passe. Il faut dire qu’elle n’a pas essayé de le cacher. Elles se connaissent beaucoup trop pour ne pas deviner les agissements de l’une et de l’autre. « Goûter le cocktails de crevettes, sérieusement ? » dit-elle en se moquant gentiment du charmant jeune homme que Deb vient de lui présenter. Visiblement la brunette a loupé son coup, aussi craquant soit-il, il ne semble pas intéresser Lauren. « Comment tu peux me demander ce que je pense d'un gars qui trouve des crevettes plus passionnantes que nous ? No way ! » finit-elle par dire. Deb ne peut s’empêcher de pouffer de rire face à la remarque de sa meilleure amie. Cependant, elle commence à désespérer. Si un homme comme Ryan ne l’intéresse pas, elle se demande qui va bien pouvoir plaire à la rousse. Deb est entêtée et elle ne veut pas lâcher l’affaire Ryan de sitôt. « Il est timide et il préfère qu’on vienne à lui » tente-t-elle de justifier pour expliquer la fuite de Ryan vers les cocktails de crevettes. « Tu lui as fait peur, habiller comme une bombe comme ça ! » dit-elle en la regardant de bas en haut pour essayer de la flatter. Deb émis un sourire. « Allez Lau’, il est temps que tu arrêtes de vagabonder de cheval en cheval et que tu te poses un peu sur une selle ! » lance Deb pour continuer sur la métaphore du cheval. Elle veut faire comprendre à Lauren qu’il est temps pour elle de passer à autre chose. Cela ne sera possible que si elle accorde un peu d’importance aux hommes et moins à leurs draps. Et elle en est sûr, Ryan est le candidat parfait pour ça. « Oh et puis regarde moi cette selle … » dit-elle en se rapprochant de Lauren pour désigner discrètement les fesses de Ryan. L’homme au loin semble concentré à choisir ses amuse-bouche. « C’est un collègue de Brad, il est manager dans sa société. » dit-elle en essayant de valoriser l’homme. « Bon parti, bel homme, jolies fesses, il a tout pour lui et je suis sûre qu’ensemble vous pourriez faire une chevauchée extraordinaire » finit-elle par dire en arquant un sourcil suite à la fin de sa phrase qui se voulait un tantinet salace.

J’aurai dû me douter que Deb avait une idée bien définie en tête. Je la connais par cœur, son regard est bien trop pétillant pour qu’il ne s’agisse que d’une soirée anodine entre amies. Deb ne tarde pas à me cracher le morceau, en faisant les présentations avec un charmant jeune homme. Autant dire qu’elle compte bien m’arranger le coup pour ce soir, en espérant probablement que cet homme soit le bon. La mauvaise nouvelle, c’est que cet homme ne tarde pas à tout gâcher en parlant du cocktail de crevettes. Un véritable tue-l ‘amour à mes yeux, d’autant plus que je pensais avoir beaucoup plus de charme et d’importance que de pauvres bêtes toutes roses. Deb ne peut s’empêcher de rire face à mes remarques, ce qui me fait sourire également. « Je n’aime pas les mecs timides. » J’annonce. Elle devrait pourtant le savoir, elle qui me connaît si bien. J’ai besoin d’un homme, un vrai. Quelqu’un qui sache s’y prendre avec les femmes en se montrant entreprenant, si ce n’est plus. J’ai besoin de me sentir aimée, désirée. Chose que je suis loin de ressentir avec ce type, posté près du buffet comme une vulgaire plante verte. Deb m’annonce que j’ai probablement dû l’effrayer, à cause de ma tenue. « Cet homme perd des points s’il est incapable de se montrer entreprenant. » Je ne peux m’empêcher de rire. J’ai mis le paquet niveau robe, je l’avoue mais je cherche justement à séduire un maximum d’hommes pour n’avoir que l’embarra du choix ensuite. Ce Ryan est bien trop timide et doux, je doute pouvoir prendre mon pieds avec un tel tempérament. Deb continue sur ma lancée en utilisant une métaphore liée au cheval, comme je l’ai fait précédemment. Je la regarde, en souriant. « Je n’ai pas envie de me poser, tu le sais bien. » Depuis Nate, je m’en suis fais la promesse. Hors de question qu’un homme me fasse souffrir à nouveau. Ryan se tourne et j’observe son fessier, après que ma meilleure amie m’ait invitée à le faire. « Mouais, j’ai connu mieux. » Je dis alors, bien décidée à la rendre folle. La tâche ne sera pas simple pour qu’elle me fasse changer d’avis, c’est même perdu d’avance. Ce Ryan semble plus préoccupé par la nourriture que par les femmes, c’est bien triste. Deb m’annonce alors son CV, ce qui aurait bien entendu pu me séduire. « Deb, il n’a même pas regardé mes seins quand il m’a vu ! Cet homme a l’air coincé… J’ai besoin de virilité moi ! » Je dis alors, toujours en gardant mes yeux braqués sur lui. « Sérieusement, les amuses bouches ont plus de charme que nous ?! C’est un pauvre idiot, tu pourras le dire à Jayden. » J’ajoute.

« Je n’aime pas les mecs timides. » rétorque Lauren. Deb soupire, son amie ne fait vraiment aucun effort pour s’intéresser un tant soit peu à ce Ryan. Elle va finir par la rendre folle et c’est peut-être même ce qu’elle cherche à faire. Pourtant, la wedding planneuse est bien décidée à convaincre sa meilleure amie que Ryan est l’homme parfait et qu’elle devrait lui accorder le bénéfice du doute. « Cet homme perd des points s’il est incapable de se montrer entreprenant. » ajoute la rousse. Deb lève les yeux au ciel, il est vrai que le collègue de Jayden n’a pas été très audacieux avec Lauren. Elle commençait à se demander si leur colocataire avait briefé Ryan sur la soirée de ce soir. Ils s’étaient pourtant mis d’accord, elle s’occupait de Lauren tandis que lui devait préparer le manager. « Je n’ai pas envie de me poser, tu le sais bien. » avoua Lau’. Deb regarda son amie avec insistance, il était temps qu’elle oublie Nate et qu’elle aille de l’avant et ce n’était pas en couchant avec des hommes que ça réglerait le problème bien au contraire. « Mouais, j’ai connu mieux. » lâcha sa meilleure amie dubitative. « Ah non, tu ne peux pas dire ça ! » répliqua Deb, gentiment agacée par son amie qui n’y mettait absolument pas du sien. Cela dit, l’entrepreneuse l’avait bien cherché, elle sait combien Lauren n’aime pas que l’on se mêle de ses affaires. « Deb, il n’a même pas regardé mes seins quand il m’a vu ! Cet homme a l’air coincé… J’ai besoin de virilité moi ! » continua la wedding planneuse sur sa lancée. « Mon dieu, tu devrais peut être partir en courant, cet homme a l’air galant ! » ironisa Deb en jetant un regard insistant à son amie pour qu’elle arrête de raconter de telle bêtises. « Il les a forcément vus, difficile de ne pas les louper » repris Deb en portant son attention sur le décolleté de sa meilleure amie. Ce n’était pas pour rien que les hommes présents ce soir les regardaient, le décolleté de Lauren était absolument affriolant. La wedding planneuse n’avait rien contre ça, elle aussi aime être regardé avec désir lorsqu’elle s’habille sexy. « Sérieusement, les amuses bouches ont plus de charme que nous ?! C’est un pauvre idiot, tu pourras le dire à Jayden. » finit par dire Lau. La rousse ne voulait pas lâcher l’affaire et elle semblait même contrariée par le fait que l’homme ne l’ai pas plus draguer que ça. « Tu ne serai pas un peu vexée que ce cher Ryan ne t’ai pas accordé plus d’importance ? » lança Deb, le sourire en coin. Elle espérait défier son amie, si la manière douce ne passait pas, elle essayerait avec la manière forte.

Deb devrait pourtant le savoir, je déteste ce genre de mec. Ce Ryan a beau être canon, il ne m’attire guère. D’habitude, quand un homme me plait, j’ai cette petite étincelle dans le regard. Ce frétillement de joie, de bonheur et de désir aussi. Là, il ne se passe rien. Et pour moi, cela signifie que l’homme ne me plait pas. Je sais que Deb le pense parfait pour moi et elle doit avoir de bonnes raisons. Après tout, ma meilleure amie n’est pas du genre à vouloir me caser avec n’importe qui. Et si Jayden est aussi dans l’histoire, je suppose que ce Ryan a pas mal d’arguments qui pourraient me plaire. Je tente de faire comprendre à Deb que c’est foutu, mais elle semble bien déterminée à me prouver le contraire. Et quand elle me démontre par un simple regard que l’argument principal du jeune homme se trouve sur son fessier, je ne peux m’empêcher de sourire. Certes, elle n’a pas tort mais je préfère ne pas jouer l’indécise et reste camper sur mes positions. J’ai connu mieux, ce n’est pas un mensonge. Mais Deb semble agacée par ma mauvaise foi. « J’ai connu mieux ! Ça ne signifie pas que son cul n’est pas agréable à regarder Deb ! » Je me défend, avant de rire. Elle comprend tout de travers, ce n’est pas drôle. Je lance alors un argument de taille, en parlant de ma poitrine plus que mise en valeur ce soir. Ce Ryan n’a même pas posé les yeux dessus, ne serait-ce qu’un quart de seconde. « Très drôle ! » Je réponds à ma meilleure amie, en gardant cet air faussement agacé. Deb le défend à nouveau, en admettant qu’il les a forcément vu. « Négatif. Je n’ai pas vu son regard basculé un peu plus bas. Non vraiment Deb, tu t’es donné du mal mais Jayden t’a arnaqué sur la marchandise. » Je dis alors, en riant. Et quand je parle du buffet qui semble plus intéressant, Deb tape dans le mile. Une fois de plus. « Disons qu’il a perdu le peu de points que je lui avais accordé. » J’admets, n’étant pas le genre de femme à être mise de côté. « Tu sais quoi ? Je vais m’approcher et l’embrasser. S’il met la langue, c’est gagné. Sinon, ce Ryan pourra aller se faire voir. » Je n’attends même pas son avis et tourne les talons en direction des amuses bouches. Là, j’attrape le visage du célibataire et l’embrasse fougueusement. Puis, je lui souris et repars l’air de rien près de mon amie, qui attend mon verdict. « Tu peux dire à Jayden que son copain est un gros naze. Et lui aussi, par la même occasion. »

La partie n’est pas gagnée d’avance. Lauren ne semble pas vraiment réceptive à ce cher Ryan et maintenant que Deb y pense, il est peut-être un peu trop coincé pour sa meilleure amie. Cela dit la jolie rousse ne cherche qu’à s’amuser, elle espérait qu’en lui présentant un homme bien sous toutes les coutures, elle aurait envie d’une relation sérieuse. C’était louper apparemment. « J’ai connu mieux ! Ça ne signifie pas que son cul n’est pas agréable à regarder Deb ! » répondit Lau’. « Enfin tu lui fais un compliment ! » rétorqua Deb en levant les mains au ciel comme si l’intervention divine qu’elle attendait tant était enfin arrivée. « Très drôle ! » répond Lauren lorsque sa meilleure amie lui indique qu’il a forcément vu ses seins. « Négatif. Je n’ai pas vu son regard basculé un peu plus bas. Non vraiment Deb, tu t’es donné du mal mais Jayden t’a arnaqué sur la marchandise. » reprit la rousse. La trentenaire était désemparée, elle ne savait plus quoi dire ou faire pour faire les louanges de ce cher Ryan. Deb tourne alors Lauren en face d’elle. « Regarde, je suis en train de te parler, je ne baisse pas le regard mais pourtant je peux t’assurer que je vois très bien tes deux beaux ballons. » argumenta Deb le sourire aux lèvres. Lauren exagérait, ce Ryan avait tout l’air d’être un véritable gentleman. « Disons qu’il a perdu le peu de points que je lui avais accordé. »enchaîna la wedding planneuse. C’était peine perdue pensa Deb. Quoi qu’elle fasse ou quoi qu’elle dise, Lauren n’en avait que faire de l’homme qui se trouvait près du buffet. « Tu sais quoi ? Je vais m’approcher et l’embrasser. S’il met la langue, c’est gagné. Sinon, ce Ryan pourra aller se faire voir. » dit Lauren en marchant d’un pas déterminé près des amuses bouches. Non elle va pas oser se dit la brune. Pourtant si, Lauren attrapa le visage du manager et l’embrassa à pleine bouche sous les regards interloqués des autres convives. Ils paraissent tout de même assez enjoués par l’acte de la wedding planneuse. Quant à Deb, elle avait sa main sur sa bouche, elle n’en revenait pas. « Tu peux dire à Jayden que son copain est un gros naze. Et lui aussi, par la même occasion. » dit Lauren en reprenant sa place près de sa meilleure amie. L’organisatrice de mariage était toujours aussi surprise par l’attitude de Lau. « C’est un gentleman lau’, bien sûr qu’il n’allait pas mettre la langue ! » dit Deb pour toujours soutenir le fait que Ryan est un mec bien. « Et puis s’il ne te plaisait vraiment pas, tu aurais pu me le laisser » reprit-elle pour taquiner ta meilleure amie. C’est vrai, après tout Ryan était plutôt pas mal. « Bon il n y a pas un homme qui pourrait te plaire parmi les invités ? » demanda Deb en balayant la pièce du regard à la recherche d’un nouveau candidat pour sa meilleure amie.

Je suis loin d’être enchantée par ce type mais je dois bien reconnaître qu’il a des atouts, des avantages non négociables. Notamment ce fessier, que Deb me fait si gentiment remarquer. Elle me taquine, appréciant le fait que je le complimente mais je n’en perds pas ma position pour autant. « C’est juste un constat. Rien d’autre. » Je dis alors, d’un air boudeur. Deb a beau y mettre du sien, elle ne parviendra pas à me faire changer d’avis. Ce type ne m’intéresse pas, je suis loin d’avoir envie de me laisser aller avec un gars qui saute sur les crevettes alors que deux divines créatures se tiennent devant lui. Je souligne d’ailleurs le fait qu’il n’a absolument pas louché sur mon décolleté, ce qui me blesse légèrement dans mon estime. Deb trouve encore une façon de le défendre, en me prouvant qu’il a peut être vu mes atouts sans pour autant poser son regard dessus. Je ne peux m’empêcher de souffler, sans pour autant être réellement agacée bien entendu. Deb a toujours été la plus persévérante de nous deux, capable de trouver des arguments à tout moment et à n’importe qui. « Oui, mais j’aurai préféré qui louche dessus ! » Je dis alors, mettant un terme au débat. Les voir est une chose, les désirer en est une autre et ce pauvre Ryan n’a pas rempli le contrat. Je l’observe un instant, avant de décider de lui laisser une dernière chance. Un pari un peu fou, plutôt sulfureux même mais je m’en moque. Deb me connaît, elle sait que je suis capable de ce genre de chose mais qu’il est rare que je les mette en pratique. Je m’approche du jeune homme et l’embrasse fougueusement, attendant sagement de voir si sa langue décide de venir à la rencontre de la mienne. Echec, une nouvelle fois. Déçue, je retourne rapidement près de mon amie pour lui faire part du résultat. Jayden lui a vendu une marchandise périmée, je serais en colère à sa place. Deb tente à nouveau de le défendre mais elle sait pertinemment que la partie est désormais terminée. Puis, elle décide de me taquiner en sous-entendant que ce type lui plaisait. « C’est pas vrai ! » je hurle un peu trop fort. « Tu aurais dû me le dire tout de suite, tu as bien vu que je me fichais pas mal de ce gars ! Toi par contre, il te ferait le plus grand bien. » Je dis alors, pleine de sous-entendus. « Je ne suis pas la seule à devoir me remettre en scelle ! » Je ris, avant qu’elle ne me demande si un homme est susceptible de m’intéresser. « Hum non, aucun. Je crois que je préfère le champagne, ce soir. » L’alcool a souvent été mon sauveur, après tout.

Deb sent qu’elle a perdu la partie. Ce très cher Ryan ne correspond visiblement pas à Lauren, où alors elle vit complètement dans le déni. Une attitude qui commence à inquiéter la brune. Elle ne semble pas se remettre si bien que cela de sa rupture avec Freddie et elle l’a connaît assez pour savoir qu’elle se jette dans le lit des hommes pour tenter d’oublier. Certes les deux jeunes femmes ont toujours eu une sexualité très débridée, c’est un de leur point commun mais coucher avec autant d’homme, ça ne ressemblait pas à Lauren. Deb essayait de se persuader que c’était sa façon à elle de digérer sa rupture mais ça allait faire plus d’un an maintenant et elle ne supportait plus de voir sa meilleure amie souffrir autant. « C’est juste un constat. Rien d’autre. » fit remarquer la rousse pour ne pas que sa collègue et meilleure amie ne voit une ouverture dans ce qu’elle venait de dire. Deb avait bien compris que la jeune femme ne voulait pas de cet homme. « Oui, mais j’aurai préféré qui louche dessus ! » ajouta la wedding planneuse quant à sa déception qu’il n’ait pas regardé son décolleté. Deb leva les yeux au ciel, elle n’arrivait pas à comprendre qu’elle accorde autant d’importance à ce qu’on regarde ses courbes féminines. . « C’est pas vrai ! » dit Lauren en haussant le ton de sa voix, ce qui arracha un sourire à Deb. « Tu aurais dû me le dire tout de suite, tu as bien vu que je me fichais pas mal de ce gars ! Toi par contre, il te ferait le plus grand bien. » ajoute-t-elle. Il est vrai que Deb aurait bien tenté quelque chose avec Ryan mais elle trouvait la situation de Lauren plus urgente. Même s’il est vrai qu’à part avoir fait sa cougar avec Alexande, il ne s’était pas passé grand chose dans sa vie sentimentale depuis quelques mois. « Bah bien sûr, après que t’aies fourré ta langue dans sa bouche, j’aurai l’impression de t’embrasser » dit Deb en faisant semblant d’être dégoutée. Surtout qu’il leur était déjà arrivé de s’embrasser après quelques verres lorsqu’elles étaient plus jeunes. « Je ne suis pas la seule à devoir me remettre en scelle ! » lança Lauren en plaisantant. Deb la regarda avec un air faussement méchant, elle avait bien plus à s’occuper en ce moment que de se concentrer sur sa vie sentimentale. « Hum non, aucun. Je crois que je préfère le champagne, ce soir. » répondit Lau. Deb était déçue, elle qui espérait que Lauren repère quelqu’un qui lui plaise mais la trentenaire ne semblait pas avoir envie de s’intéresser à quiconque se trouvait dans la pièce. « Vraiment ? J’espère que tu ne dis pas ça parce que tu as peur de retomber amoureuse ! » lâcha Deb comme une bombe. Tant pis pour les pincettes, elle en avait marre que Lau’ se voile la face et ça lui faisait mal de voir sa meilleure amie dans cet état. « Regarde nous, on va bientôt avoir 40 ans et on se comporte comme si on en avait 20 » reprit Deb, comme lassée par cette vie de fête et de sexe qui ne lui convenait plus vraiment maintenant qu’elle avait de nouvelles responsabilités. « Je m’inquiète pour toi Lau, cette façon d’agir ce n’est pas toi, enfin si mais puissance 10 » finit par dire Deb en espérant que son amie finisse par retrouver ses esprits.

En temps normal, j’aurai pu craquer pour un homme comme Ryan. Il est charmant, mais aujourd’hui il ne m’attire pas du tout. Mon esprit est ailleurs, je n’ai plus envie de me jeter dans le lit de n’importe qui. Et puis, il m’a à peine regardée ce qui prouve que je ne dois pas être à son goût. Depuis ma rupture, je n’ai plus envie de me prendre la tête aves les hommes et préfère profiter de l’instant présent. Et ce soir, j’ai juste envie de passer un bon moment avec ma meilleure amie et acolyte de toujours. D’ailleurs, elle ne tarde pas à m’avouer que ce Ryan lui aurait bien plu. Quand j’y pense, le jeune homme est totalement son genre et j’aurai dû réfléchir avant de me jeter sur sa bouche. Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai voulu me faire remarquer mais pas de la meilleure façon qu’il soit. Et j’espère que mon amie n’est pas déçue, j’étais loin de me douter qu’il lui plaisait. « Je suis désolée, tu aurais dû me retenir. » Deb a toujours été comme ça, faisant passer le plaisir de ses proches avant le sien. C’est une femme avec le cœur sur la main, qui ne mérite que le bonheur. Mais tout comme moi, la vie n’est pas très sympathique avec elle et lui en a fait bavé. Je crois que nous avons toutes les deux donné, il est désormais tant que le bonheur nous sourisse. Deb me demande ensuite si un homme serait susceptible de m’intéresser mais j’avoue ne pas avoir de coup de cœur. Le champagne est d’autant plus divin, chose que je ne tarde pas à lui répondre. Mais Deb me connaît par cœur et elle s’inquiète pour moi. « Je ne veux pas retomber amoureuse, c’est différent. » Je souligne, en souriant. Freddie m’a brisé le cœur et je serai incapable de faire de nouveau battre mon cœur pour un homme. Hormis Rhett, qui serait l’homme parfait mais qui est un ami bien trop proche pour envisager une relation sérieuse. Nous nous sommes manqués de peu, je ne cesse de me le dire mais ainsi va la vie. Deb fait une remarque qui m’interpelle. J’apprécie la vie que je mène et je refuse qu’elle s’inquiète pour moi. Je me sens bien comme ça, c’est là tout le principal selon moi. « Deb, la vie que je mène me convient parfaitement. Je n’en souffre pas, je t’assure. » Je tente de la rassurer mais je sais que cela ne fonctionnera pas aussi facilement. « Je ne rêve pas de fonder une famille ou de mariage. Je préfère profiter, la vie est si courte. » Je lui souris et lui prend la main. « S’il te plait, cesse de t’inquiéter pour moi. »

Deb est inquiète, ce Ryan elle le voyait comme une chance pour Lauren d'oublier enfin Freddie. Ce qui est complètement ridicule se dit la jeune femme en y pensant. Elle espérait vraiment que sa meilleure amie allait bien et qu'elle ne se cachait pas derrière cette attitude survoltée. « Je suis désolée, tu aurais dû me retenir. » dit Lauren. Un sourire s'afficha sur le visage de la wedding planneuse. Cet homme n'avait aucune importance comparé à sa meilleure amie, tout ce qu'elle voulait, c'était son bonheur et de toute façon elle ne se voyait pas avec ce cher Ryan qu'elle avait imaginé être pour Lau'. « Ce gars n'a aucune importance, ne t'inquiète pas » confia Deb. Il était pas encore né le premier homme qui arriverait à les séparer. On voit souvent des histoires d'amitié filles qui finissent mal à cause d'un garçon mais ça n'était jamais arrivé à Deb et Lauren, elles s'aimaient beaucoup trop pour se faire du mal. Une véritable amitié qui survolait les bons moments comme les mauvais. « Je ne veux pas retomber amoureuse, c’est différent.» avoua Lauren. Une révélation qui fit fondre la cœur de Deb. Elle l'a regarda avec cet air compatissant mais elle ne pouvait rien dire d'autre parce qu'elle était exactement pareille. Deb aussi avec quelques soucis avec les sentiments, elle avait bien eu quelques relations mais aucune aussi forte que ce qu'elle avait pu ressentir pour Bane et ça continuait encore. « Deb, la vie que je mène me convient parfaitement. Je n’en souffre pas, je t’assure. » dit Lauren pour essayer de rassurer sa meilleure amie. Deb avait envie de la croire parce qu'elles n'étaient pas du genre à se mentir sur leurs ressentis. Alors elle se contenterait de ces quelques mots. «Je ne rêve pas de fonder une famille ou de mariage. Je préfère profiter, la vie est si courte. » insista Lauren. Pourtant, Deb avait cette fois-ci du mal à acquiescer aux dires de son amie parce qu'elle avait cette horrible maladie qui faisait qu'elle ne pourrait pas avoir d'enfant. Un lourd fardeau à porter qui – elle en était sûre, n'était pas facile à vivre pour la jolie rousse. Alors bien évidemment qu'elle ne rêvait pas de tout ça, parce qu'elle savait qu'il serait difficile pour elle de l'avoir. Deb ressenti un pincement au cœur, peut être que cette attitude encore plus débridée n'était pas due qu'à Freddie mais aussi à cette maladie qui l'empêchait de se construire un avenir. «S’il te plait, cesse de t’inquiéter pour moi. » lui demanda Lauren en lui prenant la main. Deb opina du chef, elle ne le ferait plus maintenant qu'elles avaient eu cette conversation. « D'accord, c'est promis » lâcha la wedding planneuse. « Allez, allons goûter ce champagne » finit par dire la brune en la menant vers le buffet pour lui servir une coupe du liquide pétillant.

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Sujet terminé