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 I can't keep pretending that I don't care. (Olivary)

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MessageSujet: I can't keep pretending that I don't care. (Olivary)   I can't keep pretending that I don't care. (Olivary) EmptyDim 21 Mai - 20:12

Oliver hoche la tête, les sourcils légèrement froncés, tandis que son élève récite tant bien que mal un poème de Baudelaire. Surtout mal, en fait. Et Oliver, il essaie de garder une expression agréablement normale pour ne pas froisser ses sentiments. Mais Oliver, il est très loin. Il n’a pas le temps d’être offensé. Intérieurement, il est en panique. Il a reçu un SMS de Mary ce midi. Et juste penser à… sa petite-amie (point d’interrogation) est suffisant pour qu’il n’en ait rien à fiche de ses cours cet après-midi. C’est la première fois depuis des mois qu’il a eu un contact direct avec sa belle. Qu’il n’a pas eu à passer par un de ses amis, ou un quelconque réseau social. Qu’elle s’adresse à lui. Pour lui demander si elle pouvait passer à l’appartement, après les cours. Juste ça. Quelque chose de vague, rien de plus. Il a accepté, bien évidemment. Lui disant à quelle heure il finissait aujourd’hui, et vers quelle heure elle pouvait passer. Et depuis, il panique. Parce que finalement, c’était trop vague. Est-ce qu’elle compte venir chercher des affaires ? Est-ce qu’elle a envie de discuter ? Est-ce qu’elle… veut rompre, officiellement, avec lui ? Tous les scénarios passent. En plus, il se souvient de l’état plus ou moins propre de l’appartement. Ce n’est pas complètement l’apocalypse chez lui, mais il faut dire que depuis sa belle a quitté les lieux il y a du laisser aller. Diantre. Il aurait dû lui dire de venir encore plus tard. Connaissant Mary et sa ponctualité, il n’aura pas le temps de ranger tout bien parfaitement…

Oliver est tiré de ses pensées par la sonnerie du collège, qui au passage interrompt le calvaire de son élève. Tous les regards se tournent vers lui, alors que les mains sont déjà sur les sacs prêtes à ranger les affaires en troisième vitesse. C’est ce qui arrive, à la fin de la journée. « Oui, eum... C’est bien. Enfin non. Non c’était terrible, tu repasseras demain ! Demain. » Il répète, en français, dans l’espoir fou que ce mot s’inscrive dans l’esprit du jeune garçon qui s’empresse de rejoindre sa place. « A demain tout le monde ! » Tout le monde s’empresse de quitter la salle, en soupirant. Lui aussi. Puis il se dépêche de rejoindre sa voiture pour rentrer chez lui. Son cœur bat beaucoup trop vite pour qu’il ne survive la journée. La porte ouverte, il fait le tour de l’appartement pour ouvrir toutes les fenêtres. Ensuite il ramasse tout ce qui traîne en se répétant des petits « diantre diantre diantre. » comme une sorte de mantra tordu. L’heure tourne et il a l’impression de ne pas avancer. Ce sera tant pis pour l’aspirateur, là il faut qu’il se douche. Pour qu’il soit un minimum présentable.

Une fois prêt, il se fait la réflexion qu’il n’était pas aussi nerveux pour son premier rendez-vous avec la brune. Puis le gong de la porte retentit, le faisant sursauter légèrement. Il s’empresse d’aller ouvrir. Un mince sourire s’affiche sur ses lèvres lorsqu’il pose son regard sur Mary. « Salut ! » Il s’attarde, quelques secondes de trop, pour l’observer. Elle n’a pas changé. Il ne sait pas pourquoi il s’attend à ce qu’elle soit différente. Mais ça fait tellement longtemps qu’il ne l’a pas vu, aussi. Elle est toujours aussi jolie. Elle fait toujours s’envoler quelques papillons dans son estomac. Puis il se rend compte que c’est impoli de la laisser sur le pas de la porte, alors il l’ouvre un peu grand et se pousse pour lui laisser la place de passer. « Entre, entre ! » La porte se referme. Et les voilà tous les deux, seuls, dans leur appartement. Pas de cris, pour l’instant. Juste cette nervosité trop grande, et cette petite joie de la revoir. « Tu vas bien ? » Il ose lui demander, quand même. Il a l’impression de ne pas savoir quoi dire, de ne pas savoir comment se comporter et ça l’agace au plus au point. Mais il n’y peut rien. Il a trop peur de mal faire et de la perdre pour de bon.
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MessageSujet: Re: I can't keep pretending that I don't care. (Olivary)   I can't keep pretending that I don't care. (Olivary) EmptyDim 21 Mai - 22:32

La tête plongée dans son dossier, encore une histoire pas facile, un divorce compliqué voire extrêmement tordu, un mari volage, violant qui a le don de faire frissonner Mary. Heureusement pour elle, elle s'occupe de madame, mais en lisant son témoignage sur cette feuille de papier, elle ressentit rapidement son sang se figer à l'intérieur de ses veines. La mélodie provenant de son téléphone lui permit de sortir de sa torpeur le temps de quelques instants, un numéro inconnu s'affiche sur l'écran pour la neuvième fois de la journée, mais aussi très certainement la trentième fois de la semaine, à vrai dire, elle ne sait pas trop, elle n'a pas vraiment pris la peine de compter. Une chose est sûre, c'est encore lui, celui qu'elle a délibérément surnommé le corbeau, Mary se doute déjà que si elle décroche ce fichu cellulaire, elle l'entendra de nouveau souffler à l'autre bout de la ligne, son souffle, elle le connaît par cœur, elle a d'ailleurs la nette impression de l'avoir déjà ressentie sur elle... C'est Harper, une de ses collègues de travail qui vint la sortir de ses pensées avec une pile bien fournie de dossier à traiter dans l'urgence, Mary remercia chaleureusement sa collègue et raccrocha son téléphone sans prendre la peine d'écouter ce que cet inconnu avait à lui dire, enfin, si celui-ci avait enfin retrouvé l'usage de sa langue. Elle prit la peine de jeter son portable au fin fond de son tiroir et attrapa sa veste en jean se promettant de venir plutôt demain matin pour traiter comme il se doit cette pile de dossiers, elle aimait le travail bien fait, mais elle devait quitter le bureau plus tôt aujourd'hui.

Elle avait réussi à prendre son courage à deux mains pour envoyer un message à Oliver, elle ressentait le besoin de le voir, de lui parler. Ces derniers mois loin de lui, lui, on fait comprendre beaucoup de choses à Mary, elle se devait alors de tenter une approche peu importe la tournure que les évènements prendraient, elle se devait d'essayer de faire quelque chose. Elle était vêtue simplement aujourd'hui d'un petit chemisier blanc, d'un jean noir et d'une paire de chaussures à talons noirs, elle n'avait pas osé faire un détour par chez Éva de peur de la déranger, elle qui était déjà bien gentille de l'héberger, Mary ne voulait pas la déranger encore plus. La jeune femme fit son habituel détour par le Rosine's pour prendre son habituel cappuccino supplément chantilly avec un fin trait de caramel connue comme le loup, elle n'avait plus besoin de passer commande celle-ci était toujours prête à la même heure, mais aujourd'hui, elle en prit un deuxième pour Oliver ainsi que deux cookies aux chocolats. Le temps de sortir du petit commerce, Mary arriva juste à l'heure devant la porte de son appartement enfin de celui d'Oliver. Le cœur battant la chamade, elle appuya de sa main libre sur la sonnette, la porte s'ouvrit et Mary aperçu alors Oliver, elle répondit à son salut par un autre "salut" aussi timide que la première fois où elle lui avait adressé la parole au lycée. Restant comme paralysé, les jambes légèrement tremblantes sur le pas de la porte, elle n'entra dans l'appartement que quand Oliver le lui proposa. Mary regarda l'ensemble de l'appartement avec un léger pincement au cœur après tout cet endroit lui manqué aussi, elle se retourna alors vers Oliver le sourire s'affichant sur ses lèvres. "Je vais bien merci, et toi ?" Elle se permit de déposer sa commande sur la table. "Je me suis permis de te prendre un café et un cookie si jamais tu as une petite faim..."
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