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 JELISE | Sicilian nightmare

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Jack Beauregard

Jack Beauregard
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ɷ statut : En couple avec Elise Owen et leur canapé
✎ métier : Officiellement autoentrepreneur, officieusement agent fédéral oeuvrant pour le service de protection des témoins
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MessageSujet: JELISE | Sicilian nightmare   JELISE | Sicilian nightmare EmptySam 28 Oct - 1:20


Sicilian Nightmare
Jack Beauregard & Elise Owen


Une petite dizaine de jours s'étaient déroulés depuis que l'agent Beauregard avait été officiellement retiré de l'affaire Phelan. Il avait été rappelé au bureau de San Francisco et dans l'attente d'une affectation officielle, Jack faisait le bouche-trou à droite et à gauche, aidant sur diverses affaires. Le vétéran n'avait clairement pas le moral, de part le fait de vivre avec le sentiment d'avoir échoué une nouvelle fois professionnellement, mais surtout parce que contre toute attente, il supportait mal sa séparation avec Elise. Il avait plusieurs fois hésité à lui envoyer un texto, ou bien même l'appeler tout simplement, mais avait finalement effacé définitivement toute trace d'elle dans son smartphone afin de ne pas succomber à la tentation. Jack s'interdisait d'interférer d'une quelconque manière dans le déroulé de l'affaire, même s'il mourrait d'envie de prendre sa voiture et d'aller la rejoindre. De l'autre côté de la baie de Monterey, Jack avait été remplacé par l'agent Carter, un quarantenaire divorcé dont la philatélie et sa calvities avancées étaient ses seules préoccupations. Après l'agitation qu'avait causé Jack dans la gestion de la protection de la jeune femme, ses supérieurs s'étaient probablement dits qu'un caractère plus calme ne pourrait pas faire de mal. En tout cas, Carter n'était pas connu pour sa témérité, ni sa bravoure sur le terrain mais plutôt pour être quelqu'un de casanier. Pour couvrir le tout, le programme de protection des témoins saupoudra le tout d'un énorme mensonge pour justifier l'absence de Beauregard. Ce dernier était en déplacement professionnel à l'étranger, tandis que Carter représentait un cousin quelconque de la famille Owen.

L'hiver approchait et les journées se faisaient plus courtes sur la ville de Monterey. La tranquillité qui caractérisait cette petite ville de Californie ne semblait pas troublée par la campagne électorale qui battait son plein. La nuit était déjà installée depuis quelques petites heures tandis que trois petits coups vinrent frapper à la porte du #3355 Pebble Beach. Supportant moins le canapé que son prédécesseur, l'agent Carter se demandait qui pouvait bien troubler une soirée aussi paisible. Ne se sentant pas sur ses gardes après avoir vérifié par le judas, l'agent fédéral commis la dernière erreur de sa carrière, qu'il paya de sa vie. A peine avait-il entrouvert la porte d'un 9 millimètres agrémenté d'un silencieux lui fit face. Aux trois détonations sèches se succéda le bruit lourd du corps sans vie de l'agent qui tombait sur le sol. Un homme, suivi de deux autres enjambèrent le cadavre sans y prêter la moindre attention, se contentant d'investir le rez-de-chaussé du pavillon sans un bruit. Joseph "Joe" Salieri, l'un des hommes de main préférés du Clown, bien connu des agences fédérales de tout bord pour ses nombreuses participations à des affaires plus sordides les unes que les autres. Cet homme là était un professionnel de la famille italienne de Chicago. Loyal et endurci, il ne posait jamais de questions et ne remettait jamais en cause les ordres qu'il recevait. C'était une machine dénuée de toute once d'humanité.

Tandis que ses hommes fouillaient le rez-de-chaussée à la recherche de leur cible, Joe laissait sa main agripper la balustrade de l'escalier, montant discrètement les marches les unes après les autres, son arme toujours en main. Malgré lui, une des planches de bois craqua. Salieri resta quelques secondes à l'affût, et reprit son ascension macabre alors qu'aucun bruit ne sortait de la chambre d'Elise. Il savait pertinemment qu'elle était là ; la maison était sous surveillance depuis des jours. Parvenant à entrer dans la chambre sans réveiller la jolie blonde, Joe s'approcha du lit, observant silencieusement son minois. Il replaça une de ses mèches sur son visage avant de se saisir d'un chiffon dans sa poche. "Natalie ... Naaaaat' " souffla-t-il à mots feutrés afin de provoquer un réveil douceur. Un sourire pervers ancré sur ses lèvres, le bourreau répéta l'opération jusqu'à ce que la belle ait suffisamment de lucidité pour se rendre compte de la situation, avant de ne plaquer le chiffon sur son visage. Chloroforme. Inodore, simple, efficace. Salieri avait juste voulu lire la terreur sur le visage de sa victime avant de la renvoyer rejoindre Morphée.

Aidé de ses complices, Elise avait été attachée et jetée sans ménagement dans le coffre d'une berline d'une voiture. La route avait été longue jusqu'à Pinnacles Park, et même si Elise avait été consciente, il eut été impossible pour elle de se repérer. Lorsqu'elle reprit conscience, la jeune femme pouvait constater le peu de lumière dans la petite pièce, une ampoule faiblarde et vacillante en guise de seul repère. Couchée à même la terre battue, elle put se rendre compte une fois qu'elle put enlever le bandeau qui lui cachait les yeux qu'elle se trouvait dans le sous-sol d'une quelconque bâtisse, enfermée dans une cellule ou elle avait à peine assez de place pour s'allonger. D'autres cellules se trouvaient à côté, vides, hormis quelques vieux chiffons de vêtements ensanglantés ici et là. Dans un coin, un seau, pour ses besoins. Aucun bruit ne semblait provenir du rez-de-chaussée. Nous étions bien loin du cinq étoiles. Des bruits de pas pouvaient se faire entendre au-dessus alors que la lourde porte menant à l'étage supérieur s'ouvrit en claquant. Le silence revint durant de longues minutes, hormis le souffle saccadé d'une personne dont le visage ni la silhouette n'était visible. Lorsque Salieri eut enfin l'impression qu'elle avait toute son attention, il laissa tomber un objet rond qui dévala les escaliers avant de terminer sa course au pied des cellules. La tête de Carter ....


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Elise Owen
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Elise Owen
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multinicks : evie rhodes, la future maman et mariée avortée. rhett brown, l'homme loup au cœur d'acier
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MessageSujet: Re: JELISE | Sicilian nightmare   JELISE | Sicilian nightmare EmptySam 28 Oct - 2:41


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Jack Beauregard & Elise Owen


Clayton Carter, ou Cici comme se plaisait à l'appeler mentalement la jeune femme. Carter n'était pas l'agent le plus envahissant qui soit, il parlait peu, en fait Elise était incapable de se rappeler du son de sa voix les trois quart du temps. Non, il n'était pas contrariant et faisait simplement son travail. Elle dû d'ailleurs se montrer ferme afin de lui faire comprendre qu'il passerait ses nuits dans le canapé du salon, là où elle a passé une douloureuse nuit quelques semaines plus tôt, lors du départ de Jack. L'initial. L'irremplaçable, parce que si Elise se disait bien une chose, c'était que Beauregard était exceptionnel. Pourtant elle s'interdisait de penser à lui, jamais elle ne laissait ses pensées vagabonder vers son image trop longtemps. Elle éprouvait une colère froide qu'elle déchaînait sur ce pauvre quadragénaire presque chauve et dénué de charme quelconque. Ses journées s'apparentaient à se lever, aller travailler puis rentrer s'enfermer dans sa chambre. Aucun dialogue, elle se considérait comme seule et en voulait terriblement au prédécesseur de son nouveau compagnon, mais pas seulement. Une fois encore, la jolie blonde se faisait violence afin d'éviter de trop y songer. Dieu ne nous demande t-il pas d'aimer notre prochain et de pardonner au pécheur ? Tss. foutaises.

L'amertume l'avait transformée en marionnette muette et silencieusement colérique, un vulgaire pantin amorphe las de ressentir quelque émotion que ce soit. Ce soir là ne fit pas exception et Elise fila s'enfermer dans sa chambre pour visionner quelques VHS, elle n avait presque oublié le son de sa voix et quand à la boutique elle était amenée à discuter avec un client sa gorge lui faisait mal, sa voix semblait rouillée car trop peu utilisée finalement. Elle finit par s'endormir avant même la fin de son film, éteignant l'écran de la télévision cathodique. Elle connaissait déjà la fin de ce vieux film, elle l'avait vu des centaines de fois. "Scream" par le maître Wes Craven, dans lequel deux psychopathes enfilaient un costume pour assassiner de jeunes adolescents innocents. Morphée semblait être devenu son meilleur ami ces jours-ci, bien que ses cycles de sommeil soient régulièrement perturbés par de nombreux cauchemars, elle n'avait pas de mal à s'endormir. Loin de se douter de ce qui se jouait à l'étage inférieur, Elise rêvait à bien des choses jusqu'à ce que cette voix la ramène lentement à la réalité. Natalie, disait-elle doucement. Ce timbre ne lui était pas inconnu, pour autant il ne lui était pas non plus familier, elle l'avait déjà entendue cette voix. Les paupières papillonnantes elle s'extirpa de son sommeil de plomb pour constater qu'un individu se tenait juste au dessus d'elle, mais à peine eut-elle le temps de réalisé qu'il était que la fugitive s'évanouit. Un instant elle cru avoir rêvé, si seulement.

Le flou commença à s'estomper alors qu'elle se tenait dans une minuscule geôle, la joue collée au sol humide, de la terre battue. Elle eut un hoquet en se redressant, bien sur que l'éventualité des représailles lui avait traversé l'esprit, mais jamais elle n'avait pensé que tout se passerait si vite. La était finalement la suite logique des événements, le cœur battant à en exploser sa cage thoracique elle tâchait de se faire une raison. C'est terminé, se dit-elle en constatant qu'à proximité se trouvaient quelques morceaux de tissus souillés de sang, la faible lumière vacillante lui donnait presque la nausée et alors qu'elle venait de coller l'arrière de son crâne contre la paroi de sa cellule quelque chose fut balancé du haut des escalier et roula jusqu'à ses pieds. Il ne fallut pas plus d'une seconde à la petite blonde pour comprendre qu'il s'agissait de la tête tranchée de son agent de protection. Dans un hurlement elle se recroquevilla, comme à la recherche de plus d'espace derrière elle, mais en vain, plaquant sa main contre ses lèvres alors qu'un pas lourd et traînant se faisait entendre dans les escaliers, quelqu'un approchait.

"Voyons Naty, ne sois pas malpolie et salue ton ami..." lança une voix tout aussi traînante que les pas qui se faisaient entendre, ses yeux azurés cherchaient à travers la pénombre une silhouette, un homme quelqu'un, n'importe qui. Ses yeux se posèrent automatiquement sur la tête tranchée qui se trouvait à à peine un mètre d'elle, mais elle détourna presque immédiatement le regard sans ôter sa main de ses lèvres. Il s'approcha d'avantage, assez pour que la faible lueur éclaire les traits de son geôlier. Fils de pute, se dit-elle en plissant les yeux afin d'apercevoir son visage. "Tu le reconnais ?" demanda t-il un sourire écœurant illuminait son visage, il était malsain. Joe Salieri, Natalie avait fait condamner son petit frère pour le meurtre de ses parents. Elle hocha rapidement la tête de haut en bas, prenant appuie sur ses bras afin de se redresser. "T'as merdé." a t-il lâché froidement avec cet effroyable sourire qui ne quittait pas ses lèvres. "Comment va ton frère ?" osa t-elle demander sur le même ton, sans ce rictus méprisable et effrayant. Elle cru, l'espace d'un instant, lui faire perdre sa moue de psychopathe, mais elle se trompait. Qu'avait-elle à perdre de toute manière, elle savait que sa mort était proche alors elle se foutait de tout, il lui était impossible de crever à genoux en se taisant. Mauvaise idée, il pointa sur elle le silencieux qui avait servit à descendre ce pauvre Carter. "Je vais te crever grognasse, tout doucement, je vais te peler comme une orange et je vais prendre tout mon temps." lui cracha t-il alors avec ses yeux de fou, la jeune femme ignorait d'où elle tirait son courage afin de réussir à tenir debout, par quel miracle elle n'avait pas fondu en larmes. C'est ainsi que s'y prend la famille, rares sont les exécutions rapides surtout quand il s'agit de trahison. Non. Une vive douleur provenant du sommet de sa tempe la fit ployer le genoux alors qu'elle échappait un gémissement de douleur, puis le noir. Un liquide visqueux et chaud s'écoulait de sa blessure et dégoulinait sur son visage, sonnée elle se fit ramener sur terre par le jet d'un seau d'eau en pleine face. Elle était assise sur une chaise médicale à laquelle on l'avait liée par des sangles qui y étaient intégrées. Serrant faiblement ses poings elle peina à lever le regard vers Joseph qui semblait se réjouir du spectacle qu'elle lui offrait, près de lui se trouvait de nombreux accessoires et outils chirurgicaux sales et abîmés par le temps. Son heure était venue. Voilà comment elle allait terminer, découpée en petits morceaux et charcutée par un psychopathe envoyé par un parrain, qui autrefois, était comme un père à ses yeux.  
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Jack Beauregard

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MessageSujet: Re: JELISE | Sicilian nightmare   JELISE | Sicilian nightmare EmptySam 28 Oct - 15:59


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L'après-midi avait commencé aussi calmement que les derniers jours qu'il avait passé. Jack, au pied du building abritant l'antenne du FBI à San Fransisco, profitait d'une pause cigarette bien méritée. Enfin, c'était un grand mot parce que l'agent avait l'impression d'être revenu au niveau d'un stagiaire, cantonné à faire des photocopies et la relecture de certains dossiers en cours. Beauregard jeta son gobelet de café avant de terminer sa cigarette, retournant au travail d'un pas traînant. Lorsqu'il retourna à son étage, il constata au sein du service des opérations une effervescence sans précédent jusque là. Jack hélà l'une des agentes qu'il connaissait pour lui tirer les vers du nez. "Hé ! Qu'est ce qu'il se passe ?" L'agente leva les yeux au ciel, ne savant trop comment aborder l'affaire, ni même si Jack devait être au courant.
"Carter a disparu." Jack resta stupéfait par l'annonce avant de froncer les sourcils. "Ca . Carter ? Clay ?!"Instinctivement, ses tripes lui donnaient déjà la réponse. L'agente hocha la tête avant de lui faire comprendre qu'elle avait du pain sur la planche et de filer. Beauregard resta quelques instants interdit, perdu au milieu de la frénésie des agents dans ce couloir. Il était persuadé qu'il était arrivé quelque chose à Elise, et se persuadait que tout ceci était de sa faute. "Beauregard !" Surpris par cette annonce qui fusa à travers le couloir, Jack leva les yeux vers l'origine de tout ce vacarme.
Mason, le chef du service de protection des témoins,  se dirigeait d'un pas décidé vers lui. "Vous êtes au courant ?" L'agent opina du chef. "Comment va-t-elle ? Vous avez des nouvelles ? Quelque chose ?" Mason secoua négativement de la tête avant de se montrer plus autoritaire.
"Beau, je vous préviens, interdiction formelle de vous mêler de quoi que ce soit sur cette affaire. Vous m'entendez ?! Formelle !" lui dit-il en guise d'avertissement avant de disparaître vers la salle de crise. C'était limpide. Jack passa par son bureau récupérer ses affaires et s'engouffra dans l'ascenseur pour rejoindre le parking du building. Une fois encore, il mettait de côté toute conscience professionnelle pour suivre ce que son instinct lui disait. Tant pis pour sa carrière, Beau' démarra sa voiture en trombe, direction Monterey.


*****


Salieri caressait amoureusement du bout des doigts les instruments qu'il avait à sa disposition. Pour un peu, on se serait presque cru dans un mauvais film d'horreur. Pourtant, Salieri était un orfèvre, un maître en la matière pour arracher des renseignements de la part d'une personne. Il était un bourreau et un tueur hors-pair, mêlant douceur et atrocités dans son travail. Joe n'avait même pas pris la peine de se protéger en se revêtant d'une blouse. Non, lui, il aimait le goût du sang. Remarquant par dessus son épaule que la belle reprenait tout doucement connaissance, l'italien se retourna, posant sa main sur le bras d'Elise, caressant doucement son avant-bras dans un va et vient langoureux. "Ah, te voilà enfin parmi nous, ma belle." Joe lui sourit d'un air malsain et pervers. Ce mec avait définitivement été bercé trop près des murs. "Tu sais, je suis passé voir mon frère dernièrement. Il m'a répété à quel point il a aimé tuer tes parents. Il m'a même dit que c'était dommage que tu n'aies pas eu de petit frère ou de petite soeur ..." conclut-il en haussant les épaules. "Enfin bon, trêves de bavardages, nous ne sommes pas ici pour parler famille. Dans ma grande bonté, je vais t'expliquer comment tout ceci .." il montra les instruments avec sa main. ".. va se passer. De prime abord, tu vas te dire : "Oooh, j'm'en fous, j'vais mourir, je leur cracherai rien." Oui. C'est vrai. C'est bien, c'est courageux. Mais. Mais vois-tu ma chère Naty, moi j'ai tout mon temps. Des jours. Des semaines. Des mois. Je vais te maintenir en vie le temps qu'il faudra. Te découper morceau par morceau, petit à petit. Je te gaverai comme une oie si tu refuses de te nourrir. Tout se passera bien. Tu verras. Une vraie partie de plaisir. D'ici deux jours, tu me diras tout ce que je voudrais savoir et tu me supplieras de t'achever. Mais je te l'ai dit : j'ai tout mon temps."

Joe s'éloigna de la chaise médicale pour s'allumer une cigarette avant de revenir coller son visage contre celui d'Elise. "Je sens qu'on va bien s'amuser, toi et moi." chuchota-t-il dans le creux de son oreille avant de lui souffler la fumée de cigarette sur son visage. Se relevant, sa main libre vint se poser sur la cuisse de la jeune femme, la remontant tout doucement avant de rejoindre son entrejambe et d'y appliquer une pression légère. "Mais avant de trop t'esquinter, j'ai quelques gars dehors qui seraient ravis de s'amuser un peu avec toi aussi. Les avantages du métier ..." conclut-il en haussant les épaules amèrement. "Mais j'ai encore du temps devant moi. J'ai deux ou trois questions à te poser." Son sourire s'étira lorsque sa main s'empara d'une pince universelle légèrement rouillée. Sans crier gare, il se saisit de l'ongle de l'auriculaire gauche d'Elise et l'arracha d'un coup sec, sans ménagement. "Chuuuut ... fais pas ta difficile, c'est pas comme si tu en avais besoin." lui dit-il d'une voix douce calme et posant sa main sur son front comme s'il voulait la rassurer. "Le patron aimerait savoir pourquoi tu l'as trahis après tout ce qu'il t'a donné, alors qu'il te considérait presque comme sa fille. Mais tout as tout ton temps pour répondre à cette question." Un autre ongle y passa. "Moi, j'aimerais bien savoir qui était ton copain d'hier soir. Il ne ressemblait pas vraiment à celui qu'on nous avait décrit." demanda-t-il d'une voix posée en faisant claquer sa pince sous ses yeux, laissant tomber l'ongle arraché sur son visage. En comptant ses orteils, elle en avait encore 18 ....



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MessageSujet: Re: JELISE | Sicilian nightmare   JELISE | Sicilian nightmare EmptyDim 29 Oct - 15:25


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Ignorait-il donc que la pauvre Natalie n'avait déjà plus rien à perdre et tout s'était joué des semaines plus tôt lors du départ de l'agent Beauregard. Le regard libidineux qu'il lui adressait lui donnait la chair de poule, parce qu'elle savait qu'il ressentait une excitation malsaine à lui faire du mal, à donner la mort. Lancé dans un monologue digne des vieux films clichés du cinéma américain comme on n'en fait plus que dans les films marvel, elle se dit que le départ de Jack n'avais finalement pas été une mauvaise chose, jamais elle ne se serait pardonné d'être responsable de sa mort. Le pauvre Carter lui n'avait pas eut de chance, lui même ne souhaitait que la protéger, force est d'admettre qu'il n'était préparé à rien. L'agneau effrayé se refusait de rester la captive d'un nouveau malade de la famille, elle savait qu'il ne plaisantait sur rien et que ses dires étaient on ne peut plus sérieux, la jolie blonde savait également que le traitement qu'on s'apprêtait à lui donner était quelques chose de spécial réservé aux pires des traîtres. Ils avaient voulu le faire à la russe, s'occuper de son entourage, puis s'en prendre à elle. Le processus aura prit son temps, mais là voilà, sanglées sur une chaise médicale d'hôpital psychiatrique dans une cave recouverte de terre battue et entourée de geôles vides et plus crasseuses les unes que les autres.

L'idée même que d'anciennes connaissances se permettent d'abuser d'elle pour se venger lui donnait le tournis, qu'avait-elle en tête quand elle a décidé de suis Bastian dans ces histoires glauques. Elle payait le prix de ses erreurs. Elle ne l'écoutait que d'une oreille, trop centrée sur d'innombrables pensées qui l'assaillaient subitement. Reverrait-elle ses parents après tout ça, Jack serait il en sécurité ? Les fédéraux retrouveront-ils sont cadavre quelques part ou bien une partie de son corps dans un parc non-loin de là où il l'avait enfermée ? Comment était-ce de mourir dans d'atroces souffrances ? Elle s'était d'abord crispée, avait serré les poings si fort que ses ongles avaient laissé des trace dans la paume de ses mains, mais il s'en était tout de même saisit de ses doigts. Crac. Un bruit sec, une douleur vive et un grognement qui s'échappe d'entre ses dents alors que ses membres se mettent à trembler violemment. Haletante, incapable de gérer la douleur elle ferma les yeux un instant, comme pour se Le contacte de la paume de Joe sur son front la fit gémir de rage, ses yeux s'ouvraient et se posaient sévèrement sur l'homme qui lui faisait face. "Fils de pute !" cracha t-elle littéralement en penchant légèrement sa tête en arrière. Cette fois un hurlement s'échappa de sa gorge alors qu'il arrachait l'ongle de son annulaire. Pourquoi ? Kidnapper des enfants pour en faire commerce avait été la goutte de trop, voilà pourquoi elle avait tourné le dos au triumvirat et à la famille, puis quand l'organisation décida de s'en prendre à ses parents Natalie prit la décision de sa vie, celle de tout révéler aux fédéraux. "Pourquoi ?" répéta t-elle la bouche pâteuse, la tête penchée en avant maintenant. "Mes parents..." articula t-elle alors en redressant le menton en direction d'un Salieri qui écrasa son mégot dans le cou de la fugitive, doucement, tout doucement. Il s'éloigna de sa proie légèrement afin de changer d'instrument. Munit d'un scalpel chirurgical vieux comme mes robes il revint s'assoir face à la petite blonde.

Il la jugeait, la toisant sévèrement. On pouvait lire le mépris dans son regard tout simplement parce qu'il la considérait comme faible. A ses yeux, la mort de ses parents n'était pas une raison valable de se mettre à balancer les grands noms de la famille, ce procès a coûté bien trop cher aux membres du triumvirat. "Je t'ai posé une question princesse." dit-il froidement en redessinant les traits du visage de la jeune femme au scalpel, la lame frôlant sa peau, ses yeux embués de larmes. "Je viens d'y répondre..." dit-elle à mi-voix, les lèvres tremblantes. "Pourquoi le descriptif qu'on m'a fait de ton poulet ne correspond pas à celui qu'on a retrouvé avec toi ?" elle prit une profonde inspiration alors qu'il avait détaché les mots de sa question lentement avec sa voix horriblement glaciale et traînante. "Peut-être que mes gars, là-haut, pourraient t'aider à trouver les réponses à mes questions." il continuait de descendre avec son scalpel, dessinant les lèvres de la jeune femme, mais en appuyant au niveau de la commissure droite cette fois. "Le patron te confie ses basses besognes, on t'a encore attrapé en train de taper dans la coke Joe, c'est pour ça qu'ils t'on envoyé. Parce que t'es qu'une petite merde." lança t-elle alors en plantant son regard azuré dans les pupilles noires de Joseph, qui, dans un accès de colère lui planta la lame du scalpel dans la cuisse gauche. De nouveaux hurlements, les doigts resserrés sur l'instrument chirurgical il remuait la lame lentement. "Prends pas cet air narquois Naty., ça ne te va pas." Ils connaissaient Jack, ils savaient qu'ils avaient cohabité et il avait été visé, Carter n'était qu'un malheureux dommage collatéral. "Je sais pas d'quoi tu parles Joe !" se mit-elle a crier en se tortillant de douleur, les yeux embués par les larmes, la vision troublée. "Menteuse." il prit une profonde inspiration en ôtant lentement la lame de la chair de la jeune femme d'où s'écoulait un généreux filet de sang, la sueur perlait sur son front et la douleur qu'éprouvait son corps tout entier la sommait de s'endormir. Intolérante à la douleur. "Où est l'agent qui s'occupait de ton cul avant qu'on t'trouve ?" demande t'il d'une voix calme alors qu'avec son scalpel il scarifiait l'intérieur de son bras, traçant de magnifiques et innombrables lignes horizontales. "Arrête !" hurlait-elle en tentant de se débattre en vain. "Arrête, y'a pas de putain d'autre agent !" répétait-elle en gémissant. "Y'a pas... Y'en a pas !" soufflait-elle faiblement le visage ruisselant de larmes se promettant d'exploser le crâne de ce sale fils de pute si elle parvenait à s'en sortir.
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MessageSujet: Re: JELISE | Sicilian nightmare   JELISE | Sicilian nightmare EmptyDim 29 Oct - 17:08


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"MENTEUSE !" hurla-t-il avant de s'arrêter aussi soudainement qu'il avait commencé. Joe laissa tomber son scalpel dans un récipient rempli d'une solution désinfectante, avant de partir se nettoyer les mains, s'allumant une autre cigarette. Son sourire malsain et pervers semblait figé sur ses lèvres alors que ses pupilles brillaient d'une intensité rare. Joe s'était calmé en une fraction de seconde, laissant un lourd silence s'installer dans la petite cabane de bois. "Voyons, Natalie ... tu te doutes bien qu'on t'as surveillé..." Salieri laissait un moment de répit calculé à Elise. "Mais tu t'obstines à ne rien nous dire." Son sourire s'étira, défigurant son visage en un faciès à la limite de la psychopathie. L'italien tapota sur sa cigarette, avant de se rapprocher dangereusement une nouvelle fois du visage de l'infortunée fugitive. "Qui est-il à tes yeux pour que tu le protèges ainsi ?" Le tortionnaire, comme s'il avait été frappé par la divine providence, s'arrêta aussitôt et laissa un petit rire nerveux quitter ses lèvres. Joe lui carressa la joue tendrement. "Bah alors ma belle ? Tu t'es amourachée de lui ?" Son sourire s'agrandit alors que son regard s'obscurcissait. "Ne t'inquiètes pas, on va le retrouver lui aussi. Et on s'en occupera juste devant toi. Morceau par morceau." Cette fois-ci, son mégot termina sa course sur l'épaule de la jeune femme, avant que Salieri ne sorte à l'extérieur. L'italien était parti rejoindre ses hommes, au nombre de quatre, et leur donna les derniers éléments. Perdus dans une cabane au fin fond du parc national de Pinnacles, ils avaient peu de chance d'être retrouvés.

Une petite dizaine de minutes se déroulèrent avant qu'il ne rentre à nouveau dans l'obscure pièce. Lorsque ses yeux se posèrent sur Elise, Salieri paru troublé par ce qu'il voyait. "Ma pauvre chérie ! Regarde dans quel état tu es .. il va falloir nettoyer tout ça, petite souillone !" Sa mine presqu'humaine s'était aussitôt muée en un rictus tordu et effrayant. "Je m'en voudrais que tout ceci s'infecte." conclut-il. Joe s'absenta à nouveau pour revenir quelques instants plus tard avec un sac de ce qui s'apparentait à du gros sel dans une main, et une large bouteille d'alcool à désinfecter dans l'autre, ne se dépareillant pas de son sourire aux lèvres. Les minutes qui suivirent furent particulièrement douloureuses pour Elise, ou Joe, variant les plaisirs, passaient indifféremment sur les plaies vives de la solution désinfectante ou laisser s'incruster quelques cristaux de sels. La douleur fut telle pour la jeune femme qu'elle perdit rapidement connaissance, ce qui fit perdre tout intérêt pour le mafieux. Autant aimait-il jouer avec ses victimes consciente, autant torturer une poupée de chiffon l'ennuyait au plus haut point. Il termina donc sa besogne rapidement, mais méticuleusement, posant même des points de suture au niveau de la plaie sur la jambe d'Elise. Il ne mentait pas lorsqu'il avançait qu'il avait tout son temps pour lui.  Le travail terminé, ses sbires remirent Elise en cage, laissant derrière eux un broc d'eux boueuse et ce qui ressemblait vraisemblablement à de la pâtée pour chiens.  Au moins pouvait-elle profiter de quelques instants de tranquillité alors que la nuit tombait doucement.


*****


De son côté, Jack venait de se garer devant le #3355 Pebble Beach. Il reconnut rapidement les lieux et reprit vite ses marques, tâchant de se faire le plus discret possible pour ne pas attirer l'attention d'éventuels voisins trop curieux. L'agent fédéral passa outre les rubalises de police pour s'engouffrer à l'intérieur du pavillon. Beauregard ne risquait pas trop de contaminer la scène de crime, étant donné les semaines qu'il avait vécu au sein de cette petite maison. Jack inspecta la tâche de sang au sol, ne laissant présage que deux victimes potentielles : Carter ou pire. Son esprit ne pouvait s'empêcher de penser à mille choses en même temps. Il pensait bien évidemment à Elise, dont personne n'avait de nouvelles. Aucune revendication n'était parvenue aux oreilles de l'agent, mais étant donné le profil de la jeune femme, il ne fallait pas avoir ait de longues études pour se douter qui pouvait être derrière l'affaire. Errant dans la maison, Beau' était à la recherche du moindre petit détail qui pourrait le faire avancer dans son enquête personnelle. Ayant désobéi à un ordre direct de son supérieur, il savait déjà que sa carrière était derrière lui. Mais il fallait faire au plus vite pour retrouver la petite blonde.

Jack trouva un nouveau post-it sur leur frigo ou était simplement écrit "Bye-Bye Elise", déposé probablement par l'un des agresseurs, renforçant sa théorie d'un enlèvement pour des représailles. Ces méthodes lui rappelaient celles des cartels qu'il avait eu à combattre avant d'intégrer le service de protection des témoins. "Les mains en l'air !" Pris sur le fait, Jack s'en voulait de s'être ainsi laissé surprendre et coopéra, avant de se retourner lentement, les mains bien en évidence. "M'sieur Beauregard ?" Un jeune officier de police se dressait face à lui. "Caldwell ?!" Jack soupira de satisfaction, gardant son calme et ses mains en l'air. " Dans mon dos, vous trouverez une arme. Dans la poche intérieure de ma veste, vous trouverez mon insigne d'agent fédéral. Je vais tout vous expliquer." Beauregard s'exécuta, se laissant aller aux injonctions du nerveux officier de police avant de jouer cartes sur table. Y allant au culot, il lui raconta la vérité quant à sa situation professionnelle, jouant sur l'impression que faisait l'insigne sur le gamin et sur la confidentialité de l'affaire pour le mêler à ses combines pas forcément très légales ou bien à l'écart du règlement. L'aide d'un gamin de la région -même forcée- pouvait s'avérer être un atout pour sauver sa belle.

Une fois le malentendu dissipé, Jack du coffre de sa voiture avec son ordinateur portable, récoltant les données des micros et des caméras installées par ses soins quelques semaines plus tôt. Le FBI en avait probablement récupéré et analysé une grande partie, mais il espérait que certains mouchards avaient échappé à leur attention. D'un naturel méfiant, Jack n'avait pas lésiné sur les moyens pour la protection d'Elise et avait eu tendance à mettre les bouchées doubles en terme d'alarmes et de micros, truffant littéralement les murs d'oreilles. Se branchant indépendamment à son logiciel de surveillance et à celui du FBI, il parvint à récolter un son étouffé de voix le soir de l'enlèvement présumé d'Elise et de son agent. C'était toujours mieux que rien. "Et maintenant ?" demanda timidement Caldwell, qui était affecté à la surveillance de la scène de crime et qui semblait impressionné par le déploiement de technologie. "On attend." Le jeune policier semblait déçu par la réponse de l'agent fédéral, qui devait faire analyser son pauvre extrait de voix dans une base de données contenant probablement des milliards d'entrée.

La nuit s'avéra longue et c'est en plein milieu de celle-ci qu'une alarme du logiciel se mit à clignoter et à sonner, réveillant un Caldwell à moitié endormi et rameutant un Jack sur le pied de guerre qui enchaînait café sur café et cigarette sur cigarette. La voix avait été identifiée. "L'enculé ..." laissa échapper l'agent. "C'est qui ?" demanda candidement Caldwell. "Joseph "Joe" Salieri ... le boucher de Chicago.."



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