make it feel alright / jones and co.

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Wake up where the clouds are far behind me
Where trouble melts like lemon drops

Tout avait changé depuis que les balles avaient sifflées lors du mariage de ton frère, depuis le décès tragique de Clarke et la disparition d'Olivia. Avec ce congé forcé, tu avais pris le temps de t'isoler et de vivre ton deuil loin de tout le monde. Ça faisait pratiquement trois mois que les tragiques évènements c'étaient passés et tu commençais tout juste à te remettre sur pied, reprenant le contrôle ta vie. Tes parents, qui essayaient de remonter la pente eux aussi après ce traumatisme avaient dans l'idée que de réunir la famille pour l'Halloween serait une bonne idée, que ça pourrait changer les idées et consolider les liens. Freddie, qui avait été informé quelques jours avant l'événement par sa mère, avait enfilé un vieux costume de policier qu'Evie avait gentiment subtilisé à Phillip alors qu'il servait dans la police de Monterey il y a de ça plusieurs années. Il te faisait comme un gant, allant même jusqu'à te demander pourquoi tu n'avais pas fait comme tes frères et entrer dans la police municipale toi aussi. Tu te surpris à rire, seul devant ton miroir, puis tu attrapas tes clefs et quitta ta maison pour te rendre chez tes parents, à quelques minutes en voiture. Tu connaissais le chemin par cœur, tu aurais pu d'ailleurs y aller à pied tellement vous étiez proche, cela t'aurait donné une excuse pour prendre plus de vin. Arrivez dans l'entrée, tu agrippas la ceinture de ton costume avec le pistolet en plastique et la bouteille de vin qui étaient sur le siège du passager.Tu montas rapidement les marches, toujours excités de revoir ta famille. Malgré tout ce qui s'était passé ce mois-ci, tu voulais pouvoir mettre ça de côté pour une soirée et passé du bon temps entourés des gens qui t'aimaient. Par habitude, tu entras directement dans la maison en t'exclamant de ton arrivée. Tu semblais être le premier. Ta mère arriva dans l'entrée, elle avait enfilé pour l'occasion son fabuleux costume de sorcière qui t'avait toujours foutu la trouille alors que vous étiez tout petit, cette fois, elle avait omis de mettre le nez fourchu et le maquillage verdâtre. « FREDDIE ! » hurlât-elle en te sauta carrément dessus. Tu lui fis un étreint en souriant, content de cette dose d'amour. Ton père se pointa dans le cadre de la porte, il avait aussi opté pour le classique vampire, la grande cape noire qui traînait jusqu'au sol et le faux-sang sur le bord des lèvres. « Oh pop, t'as le teint pâle ce soir. » Ils étaient toujours très festifs, prêt à mettre les incidents du mariage de côté et passer un bon moment en famille. Constatent que personne d'autres n'étaient là pour t'accueillir, tu conclus être le premier, tu enlevas tes souliers puis te rendit à la cuisine pour aider ta mère dans les derniers préparatifs en attendant l'arrivée du reste de la fratrie.

Ari regarde le calendrier sur le frigo, il indique le repas chez ses beaux-parents avec toute la famille Jones et les « pièces rapportées ». Oui parce que c’est clairement le sentiment qu’elle a eu au début, de ne pas être à sa place, d’autant plus que leur mère est assez protectrice et qu’elle se méfie toujours des compagnes et compagnon de ses enfants. Heureusement pour Ari, après plus de 27 ans passé en la compagnie des Jones, elle a réussi à se faire une place dans la famille. C’est pourquoi elle faisait toujours attention à être accueillante et bienveillante envers les autres « pièces rapportées ». Elle a également à cœur de les éclairer lorsque les Jones parlent du passé et de références qui sont les seuls à comprendre. Aujourd’hui elle n’a plus à s’inquiéter de ça, aujourd’hui c’est tout autre chose qui fait qu’elle ne se sent pas à l’aise lors des repas Jones : la maladie que Jeremy leur cache. Elle a beaucoup de mal à faire comme si tout allait bien. Elle rêverait de faire une révélation fracassante en plein dîner de famille mais elle aime trop Jeremy pour ça. Sa fille se jette dans ses bras, elle est toujours surexcitée, à l’inverse de ses frères, à l’idée d’aller chez ses grands-parents et de s’amuser avec ses oncles et tantes. Ari jette un regard glacial à son mari lorsqu’ils arrivent devant la porte de la demeure Jones. Une façon pour elle de lui demander une nouvelle fois de faire une annonce pour révéler son secret. Jeremy ouvre la porte et le patriarche de la famille est là pour les accueillir, Ari a trouvé en lui presque un second père depuis la mort du sien. Elle se dirige dans la cuisine et s’est alors qu’elle se retrouve nez à nez avec Freddie. Depuis leur rapprochement il y a quatre ans, Ari ressent un certain malaise en sa présence même si celui-ci décroit avec les années. Elle le salut avant d’étreindre la matriarche de la famille. « Vous avez besoin d’aide ? » demande-t-elle par politesse envers son beau-frère et sa belle-mère.

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Wake up where the clouds are far behind me
Where trouble melts like lemon drops

Une journée comme les autres, c'est le masque qu'elle enfile pour faire croire à tout le monde que tout va bien. C'est la même rengaine depuis quatre ans. Un mémo sur le frigo, un souper en famille. Tu en as besoin, tu ressens ce besoin de voir tes frères, ta soeur et tes parents sourire, te réchaufferais le coeur. Tu aimerais bien retrouver ce sourire à la maison, sans ce mal être quand ta femme te regarde. Tu as observé le vide pendant un moment, pendant que ta petite dernière courait de chaque côté de sa chambre. Elle et ses costumes, elle ne semblait pas se décider. Tu t'étais installé sur son lit et tu n'avais plus ton attention sur elle et elle l'a bien sentit. Elle s'est jeté sur toi en hurlant. Une vraie guerrière. Elle t'a coupé le souffle et tu t'es mit à rire. Tombé à la renverse contre le matelas et une gamine de dix ans qui te saute sur le torse en riant. Tu avais la gorge noué, tu riais, mais aucun son ne semblait sortir. Il te prit un moment avant de prendre le contrôle. Tu réussis à prendre le contrôle et tu la repousses au sol avant de te lever. Elle te regarde de haut en bas et fronce les sourcils. « Papa, tu seras woody! » Oula, elle l'avait trouvé le choix, mais bon, qu'est-ce que tu ne ferais pas pour ta fille. Un rire supplémentaire et tu te lèves. Tu te regardes, toi et tes vêtements froissé. C'était l'heure de se changer. Un costume de Woody et un. Tu finis par te regarder dans la glace avec ce drôle d'accoutrement et tu descends à l'étage inférieur. C'est le départ. Le trajet fut étrange et inconfortable physiquement. Une fois chez les parents, tu ne prends pas la peine de frapper, tu ouvres la porte pour entrer. Ce regard que Arizona t'avait lancé, glacial. Tu entres avec l'attitude du chef woody et tu laisses passer ta fille qui entre comme une tornade. Tu salue ton père qui te retiens près de lui. Il souris derrière ses canines trop longue. Vous faites bien la paire tous les deux. Tu observe par dessus ton épaule au moment où ta femme se glisse à la cuisine. Tu croises un instant le regard de Freddie et tu lui souris de plus belle, comme tu le faisais toujours. Tu ramènes ton attention sur ton père. « Phillip n'est pas arrivé ? Ah le fénéant. »