EVIE ❥ I DON'T GET DRUNK, I GET AWESOME

Evelyn "Evie" Rhodes

- le coeur a ses raisons -

- 24 Octobre 2003 -

Personne ne devrait avoir a subir la perte d'un être cher, une femme, une mère, un modèle, une inspiration. À mes yeux elle était l'univers et le cœur de notre famille, si bien que quand elle s'en est allée les rapports que j'entretenais avec mon père se sont dégradés. Je n'ai jamais pensé qu'elle pouvait m'être arrachée aussi brutalement. Elizabeth Rhodes, maman, était une écrivaine culinaire très appréciée et reconnue. Ici, tout le monde l'aimait, mais c'était si dur de vivre dans cette maison avec ce père meurtrit et perdu. Je n'avais pas de problème à l'école, j'étais une excellente élève et un splendide avenir de traductrice s'offrait à moi, mais je n'en pouvais plus c'était trop compliqué, trop dur. Je ne supportais plus les reproches infondés de mon père, ses railleries et ses états d'âme. Une adolescente ne devrait pas avoir à gérer ces choses-là, alors je suis partie.

- 18 Mars 2008 -

Si on m'avait dit que c'est dans le New-Jersey que je me retrouverai et qu'un photographe désirerait faire de moi sa muse je ne l'aurais pas cru et pourtant. Grace à lui je suis montée à New-York, l'autre bout du pays, à des milliers de kilomètres de chez moi. J'ai parcouru l'Europe et de nombreux autres pays, de nombreux podiums et studios de photographie avant de tomber sur le parrain. J'étais jeune et perdue, j'étais femme et je désirais m'assumer alors mon compagnon de l'époque m'a faite rencontrer de nombreuses personnes, des producteurs et j'ai abandonné le monde du mannequinât pour la pornographie. Mon visage juvénile attirait beaucoup, et j'avais du succès, puis certaines personnes m'avaient déjà croisée dans les coulisses d'un fashion show. J'ai été décadente, j'ai profité de la luxure que m'offrait ce monde et de ses excès sans en tirer aucune fierté à l'heure d'aujourd'hui, j'ai pris ce que j'avais à prendre et cette expérience m'a forgée. Après 5 ans d'activités loin de chez moi, lasse de cet univers, j'ai décidé de rentrer chez moi.

- 8 Avril 2013 -

Dire que Monterey ne m'a pas manqué serait mentir, j'y ai vu le jour et y ai grandis,
mais je crois que prendre des distances était nécessaire, et finalement cette décision a été la meilleure que j'ai pu prendre durant mon existence. Rien n'avait vraiment changé ici et ma petite ville de pêcheur ne m'a pas rejetée au contraire, un ami d'enfance m'a même parlé du Rosine's qui a l'époque était tenu par une famille qui a finit par s'en aller, j'ai donc sauter sur l'occasion et en ai fait l'acquisition, je l'ai retapé et y ai mit mon cœur tout entier, j'ai trimer des jours durant et quand j'ai finalement ouvert ce petit café, j'y ai passé des jours et des nuits avant de m'en sortir. Les finances n'étaient pas mon problème, l'organisation, c'était ça le soucis.
Je me retrouvais à ne plus dormir pour remettre sur pied ce commerce et attirer la population. Avec du mal,
j'y suis arrivée, avec mes petites mains !

- 12 Août 2016 -

"Tu as souris par dessus ton épaule quand soudain j'ai perdu la parole. Tu seras heureux je te le promets, je le suis tellement dans tes bras..." Qui aurait cru que je trouverais la perle rare cet été-là, moi l'étrangeté féminine. La collectionneuse de trou du cul, l'aimant à emmerdeurs et autres débiles. Si on m'avait dit que la perte d'une boucle d'oreille me mènerait jusqu'à lui, après m'être fait sauvagement agressée après la fermeture du Rosine's, je crois que je ne l'aurais pas cru. Je crois n'avoir jamais autant sourit de ma vie, tout me semblait si fluide, si parfait. Et il m'a proposé de m'aider à traverser ça, à m'endurcir, vexée je l'ai envoyé paître avant de reconnaître que malgré l'impulsivité qui m'anime je craignais que cela se reproduise. Puis j'ai oublié, absolument tout, le monde entier semblait graviter autour de lui et les heures semblaient ne durer que quelques secondes. J'ai eu peur, j'ai crains que la vie ne me joue un vilain tour, me l'offrir sur un plateau d'argent pour me le reprendre, mais après cette matinée-là nous ne nous sommes jamais plus quittés.

- 31 Décembre 2016 -

La fête bat son plein, nous sommes tous dans une ambiance festive, entourés d'amis proches et de quelques inconnus. Nous n'avons qu'une hâte, que les 12 coups de minuit retentissent afin qu'on lève nos verres en se souhaitant une excellente année, s'embrassant et s'enivrant jusqu'à plus soif. La musique est à un volume convenable,  et je me surprends même à danser sur place et ne peut m'empêcher d'aller embêter mon amant qui discute de sujets sérieux avec des amis. Il est la meilleure chose qui me soit arrivée, et à chaque fois que nos regards se croisent je le sais, cette certitude semble prendre d'avantage d'ampleur de jour en jour. La nuit passe si vite que l'horloge sonne déjà, le compte à rebours est terminé et tous nos proches se mettent à hurler de joie et s'embrasse quand je pars à la recherche de mon homme afin de lui souhaiter le meilleur pour cette année qui s'annonce pleine de promesses.  Je tombe sur lui et un sourire illumine mon visage et quand je m'avance pour l'embrasser il me demande au milieu de cette cohue de devenir sa femme, ses lèvres embrassent les miennes et dans un nouveau baiser je lui soupire que oui.

Olivia Sinclair a écrit:

les brunes comptent pas pour des prunes, tmtc  

Olivia Sinclair a écrit:

avec plaisir  
omg, il est à toi le sexy Phillip ?